La kinésithérapie respiratoire pour bébé est parfois prescrite chez les bébés et nourrissons atteints de bronchiolite.
Est-elle pertinente ? Chez quels bébés ?
Que peuvent faire les parents pour maximiser les chances de guérison rapide et éviter un nouvel épisode de bronchiolite ?
Je réponds aux questions les plus fréquentes des parents et professionnels de santé sur la bronchiolite et l’intérêt éventuel d’avoir recours à un kinésithérapeute (spécialisé en pédiatrie ou non).
Dernière mise à jour : septembre 2023
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Sommaire
- Qu’est-ce que la bronchiolite ?
- Comment savoir qu’un bébé est atteint de bronchiolite ?
- Comment évolue la bronchiolite ?
- Que faire en tant que parent ?
- La kinésithérapie respiratoire est-elle efficace ?
- Quand avoir recours à la kiné respiratoire ?
- Jusqu’à quel âge pratiquer la kiné respiratoire ?
- Comment se déroule une séance de kiné respiratoire pour bébé ?
- Comment trouver un kinésithérapeute qui prend en charge la bronchiolite ?
- Quand consulter en urgence un médecin ?
- La kiné respiratoire dans les médias : polémique récurrente
- Comment éviter la bronchiolite ?
- La bronchiolite est une maladie bénigne qui guérit en environ 1 semaine.
- Il faut être attentif à ce que son bébé mange assez et respire correctement.
- Il faut moucher bébé plusieurs fois par jour.
- La kinésithérapie respiratoire pour bébé s’effectue sur les bébés vus à domicile ou en cabinet, non hospitalisés. Il s’agit surtout d’informer les parents sur les facteurs de risque de bronchiolite et d’expliquer comment faire pour que l’épisode actuel dure le moins longtemps possible
- Se laver régulièrement les mains quand on s’occupe d’un bébé est un des meilleurs moyens de prévenir la bronchiolite
Qu’est-ce que la bronchiolite ?
La bronchiolite est une infection des voies respiratoires des bébés. Elle atteint les bronchioles, des petites bronches dans les poumons.
Jusqu’à quel âge ? Elle touche les bébés de 0 à 2 ans. Un bébé de quelques jours peut en être atteint, mais ce sont les bébés de 2 à 8 mois qui sont les plus touchés.
En France, elle touche environ 30 % des nourrissons chaque année. Le pic d’épidémie a lieu entre octobre et février. Elle est due à un virus qui se transmet très facilement.
Malgré des symptômes souvent impressionnants pour les parents, la bronchiolite est une maladie bénigne qui évolue vers la guérison en 8 à 10 jours sans complications dans l’immense majorité des cas.
Comment savoir qu’un bébé est atteint de bronchiolite ?
La bronchiolite commence généralement pas :
- le nez qui coule ;
- une légère fièvre.
Dans les jours qui vient, il apparaît :
- une toux sèche ;
- une respiration rapide et sifflante, 1 à 3 jours après le début de l’écoulement nasal ;
- parfois, une difficulté à s’alimenter autant que d’habitude.
Le diagnostic est posé par un médecin généraliste ou pédiatre. C’est la toux qui fait en général consulter les parents.
Comment évolue la bronchiolite ?
À partir du moment où la respiration devient sifflante, la bronchiolite dure quelques jours.
En général, au bout de 5 jours maximum, les symptômes sont moins importants et diminuent de jour en jour.
Parfois la toux peut rester jusqu’à 2 semaines.
Que faut-il faire en tant que parent ?
La principal chose à faire est de surveiller si :
- votre enfant s’alimente suffisamment ;
- votre enfant arrive bien à respirer.
Un médecin ou un kinésithérapeute qui pratique la kinésithérapie respiratoire pour bébé pourra vous renseigner plus précisément sur les signes à observer, sur ce qui doit vous rassurer, et ce que vous pouvez faire pour éviter les récidives.
C’est même le rôle principal et sans doute le plus efficace des kinésithérapeutes intervenant en kiné respiratoire sur les bébés atteints de bronchiolite.
Il est aussi important de moucher régulièrement son enfant. Il faut placer allongé l’enfant sur le dos, puis tourner sa tête d’un côté puis de l’autre.
Il faut alors mettre quelques gouttes de sérum physiologique dans chaque narine. Idéalement, il faut arriver à faire renifler bébé.
Un-e kinésithérapeute ou un professionnel de santé ou de la petite enfance peut vous montrer comment faire.
Il existe en réalité de nombreuses techniques de mouchage du bébé. Trouvez celle avec laquelle vous êtes le plus à l’aise !

Faire manger bébé plus souvent, et lui donner plus souvent à boire du lait ou de l’eau selon son âge est aussi recommandé.
Il faut supprimer la présence de tabac dans l’environnement du bébé, limiter à 19° la température de sa chambre, et idéalement sur-élever la partie du matelas ou bébé met sa tête lorsqu’il dort.
Cette consigne est à adapter selon l’âge de l’enfant et comment il bouge habituellement dans son lit.
Quel est le traitement recommandé ?
Le seul médicament donné le plus souvent est le paracétamol en cas de fièvre.
Des séances de kinésithérapie respiratoire (à domicile ou en cabinet) sont aussi souvent prescrites.
La kinésithérapie respiratoire des bébés est-elle efficace ?
La kiné respiratoire est prescrite en France pour de nombreux enfants atteints de bronchiolite.
Il s’agit d’une particularité française et belge ; dans les autres pays européens et aux Etats-Unis, il semble que les enfants atteints de bronchiolite ne sont pas renvoyés vers des kinésithérapeutes.
Le kiné respiratoire pour bébé pratiquée à l’hôpital, sur les bébés hospitalisés, et donc atteints des formes les plus graves de bronchiolites, est inefficace sur certains paramètres par rapport à l’absence de kinésithérapie.
En tout cas, elle ne diminue pas la durée des symptômes, la sévérité de la maladie ou encore la durée de l’hospitalisation.
Elle semble cependant améliorer le taux d’oxygène dans le sang des bébés qui ont eu une séance, dans les minutes suivant la séance.
Il y a beaucoup moins d’études conduites sur les formes de bronchiolites légère à modérée, qui sont les plus fréquentes (98 %).
Sur ces bébés, la kiné respiratoire peut avoir une balance bénéfice-risque favorable. En ambulatoire (bébés vus par un-e kinésithérapeute à domicile ou en cabinet), la kinésithérapie respiratoire semble diminuer au moins transitoirement l’encombrement des bébés atteints de bronchiolite.
La consultation des kinésithérapeutes au cabinet ou au domicile peut aussi diminuer l’anxiété des parents et leur permettre de revoir comment moucher efficacement leur bébé.
En attendant de nouvelles études, plusieurs paramètres sont à prendre en compte pour pratiquer ou non la kinésithérapie respiratoire sur un bébé avec bronchiolite vu à domicile ou en cabinet :
- l’état clinique du bébé : la sévérité de sa bronchiolite ;
- les souhaits et attentes des parents ;
- l’expérience du praticien.
Dans tous les cas, le kinésithérapeute peut rappeler aux parents les précautions d’hygiène à avoir, ainsi que leur remontrer comment moucher leur enfant. Cela peut aussi très bien être fait par le médecin traitant ou le pédiatre.
Il n’y a pas de consensus clair sur la pertinence de recourir ou non à la kinésithérapie en cas de bronchiolite.
La Haute autorité de santé a publié en 2019 des nouvelles recommandations sur la prise en charge en ambulatoire (c’est-à-dire en dehors de l’hôpital) des bébés atteints de bronchiolite.
Ces recommandations ont été écrites par des médecins généralistes, des pédiatres et des kinésithérapeutes.
Après des recherches bibliographiques et la lecture approfondie des études cliniques et des recommandations des autres pays, les médecins et kinésithérapeutes n’ont pas réussi à trouver des recommandations consensuelles sur la pertinence du recours ou non à la kinésithérapie de ville.
Pour résumer, les avis d’experts émis sont :
- que l’intérêt de la kinésithérapie respiratoire peut être intéressant pour les bébés atteints de comorbidités (pathologies neuro-musculaires, paralysie cérébrale, problèmes immunitaires, atteintes cardiaques, trisomie 21, etc.) ;
- qu’elle n’est pas pertinente en l’absence de comorbidités.
Quand faire de la kiné respiratoire pour bébé ?
Ces sont les médecins et les kinésithérapeutes qui déterminent quand il est pertinent de réaliser des séances. Cela dépend de l’état de l’enfant.
Les séances durent en général quelques jours et ne sont pas forcément à débuter le premier jour de la bronchiolite.
Votre kinésithérapeute examinera votre enfant pour vous dire s’il faut commencer dès maintenant les séances ou non.
Il faut une ordonnance médicale pour des séances de kiné respiratoire remboursées.
Kiné respiratoire : jusqu’à quel âge ?
La kiné respiratoire peut être prescrite quelque soit l’âge de l’enfant, même s’il a plus de 2 ans.
En revanche les kinésithérapeutes adaptent les techniques utilisées en fonction de l’âge de l’enfant.
Un enfant de 2 ans qui sait tousser et comprends des consignes simples ne recevra bien sûr pas le traitement de kiné respiratoire pour nourrisson.
Comment se passe une séance de kiné respiratoire pour bébé ?
Le kinésithérapeute vous pose plusieurs questions sur votre enfant.
Il l’observe un moment et peut éventuellement l’ausculter avec un stéthoscope pour mieux entendre comment se passent les échanges ventilatoires, ou prendre sa saturation à l’aide d’un saturomètre, pour connaître son taux d’oxygène dans le sang.
Il réponds à vos questions, vous informe sur les choses que vous pouvez mettre en place en tant que parent.
En fonction de l’état de votre enfant, le kinésithérapeute réalise un ou plusieurs de ces gestes :
- mouchage de votre bébé pour désencombrer les voies aériennes supérieures ;
- si nécessaire, manœuvres douces au niveau du thorax et de l’abdomen du bébé pour désencombrer les voies aériennes inférieures (le clapping et la vibration sont cependant contre-indiquées par la Haute autorité de santé en France, car des études cliniques montrent leur inefficacité et même dangerosité). Facultatives ;
- mouchage de nouveau pour dégager les sécrétions éventuellement remontées dans les voies aériennes supérieures. Le mouchage peut passer par le reniflement ;
- nettoyage des glaires et autres sécrétions ;
- apaisement du bébé en cas de pleurs ou d’agitation ;
- nouvelle auscultation pour vérifier l’efficacité de la pertinence et l’adapter pour l’éventuelle prochaine fois.
Vous pouvez assister à toute la séance de kiné respiratoire pour bébé, sauf cas particulier. Votre kinésithérapeute vous rappelle toujours les mesures à prendre pour améliorer le bien-être de votre enfant en dehors des séances (mouchage, posture, aération, absence de tabac, etc.).
Ce sont d’ailleurs ces mesures qui sont les plus efficaces pour prévenir une récidive de bronchiolite, et maximiser les chances que l’épisode en cours dure le moins longtemps possible.
Une nouvelle séance de kiné respiratoire est programmée pour le jour suivant selon l’état de votre enfant.
Comment trouver un kiné pour des séances de kiné respiratoire pour bébé ?
Selon les régions, il existe des réseaux de kinésithérapeutes et médecins permettant d’assurer la disponibilité de kinésithérapeutes 7 jours sur 7. Il y a aussi de la kiné respiratoire de garde.
A Saint-Alban Leysse, Chambéry et dans l’ensemble de la Savoie, il n’existe pas de réseau de ce type à ce jour. Il faut donc appeler des kinésithérapeutes installés en libéral.
La kinésithérapie respiratoire à domicile est possible, tout comme en cabinet.
Quand consulter en urgence un médecin ?
Il ne faut pas hésiter à consulter en urgence un médecin ou appeler le 15 en cas de doute, particulièrement dans les situations suivantes :
- bébé de moins de 3 mois ou né prématurément ;
- difficultés ou refus alimentaires ;
- bébé qui respire très vite ou fait des pauses respiratoires ;
- bébé bleu ou qui transpire beaucoup ;
- bébé qui fait un malaise.


La kiné respiratoire pour bébés dans les médias
Il y a quelques années, la kinésithérapie respiratoire pour bébé a fait polémique dans les médias. Certains articles de journaux ont pu avoir des titres tels que : “Kiné respiratoire pour bébé : danger”.
Ces articles polémiques sa basaient sur la parution d’un article dans la revue médicale Prescrire qui relatait les résultats d’une synthèse d’études récemment parues en 2012.
La revue Prescrire a réagit en publiant des informations complémentaires.
Elle a reprécisé que la balance bénéfice-risque de la kiné respiratoire pour bébé contre la bronchiolite semblait inintéressante sur les bébés hospitalisés, atteints de forme gave.
En revanche, ils ajoutaient que la kiné respiratoire pour les bébés atteints de forme légère ou modérée et suivis en ambulatoire pouvait être pertinente.
Cet article du site kinedarbois a été rédigé initialement fin septembre 2019. Quelques semaines après sa publication, la bronchiolite a fait de nouveau le buzz dans les médias.
Plusieurs journaux télévisés régionaux et nationaux ont parlé de la publication du nouveau rapport de la HAS concernant la prise ne charge de cette pathologie.
La plupart des médias considéraient que la kinésithérapie respiratoire était inutile voire nuisible pour les bébés atteints de bronchiolite selon l’HAS.
Or, le rapport ne communiquait pas vraiment cela. Le contenu du rapport s’appuie sur la littérature scientifique, rappelée dans cet article, et sur des avis d’experts.
Il n’apporte aucun fait nouveau marquant mais constitue simplement une synthèse et une interprétation des connaissances actuelles sur l’évolution naturelle de la bronchiolite. Le Conseil national de l’ordre des kinésithérapeutes (CNOMK) a le jour même communiqué au sujet des mauvaises interprétations qui ont été faites par les médias du rapport.
Que dit mot pour mot le rapport dans sa version synthétique au sujet de la kiné respiratoire ? Ceci :
Les thérapeutiques non médicamenteuses ne sont pas recommandées: nébulisation de sérum salé hypertonique, désobstruction des voies aériennes supérieures, kinésithérapie respiratoire de désencombrement bronchique.
Rapport HAS de 2019
La prise en charge en kinésithérapie ne se limite pas au désencombrement bronchique et à la désobstruction des voies aériennes supérieures. Elle consiste également en une observation et une surveillance de l’état clinique du bébé, en une sensibilisation aux facteurs de risque de bronchiolite, et en une ré-assurance des parents.
Cet aspect de la prise en charge n’est pas soulevé dans le rapport.
La kinésithérapie respiratoire et la bronchiolite sont décidément un sujet qui se prête à la polémique, et il est prévisible qu’une énième polémique éclate dans les années à venir, même en l’absence de nouvelles connaissances factuelles.
Comment éviter la bronchiolite ?
Il existe des facteurs de risque de la bronchiolite sur laquelle on peut agir en tant que parent ou personne s’occupant d’un bébé.
Le rôle des kinésithérapeutes est d’informer les proches de l’enfant à ce sujet, et de les aider à mettre en place ces mesures.
Voici ce qu’il est possible de faire pour limiter le risque qu’un nourrisson ou jeune enfant contracte une bronchiolite.
Les virus causant la bronchiolites se transmettent très facilement. Ils se transmettent dans les situations suivantes :
- lors des éternuements, postillons, du mouchage ou de la toux ;
- lors des baisers échangés ;
- lors du port à la bouche de jouets, linges de toilettes, vêtements, aliments ou ustensiles de cuisine.
Un bébé gardé en collectivité a donc de fortes chances d’être contaminé.
De même, on observe que les bébés allaités plus de 3 mois ont plus de risque d’avoir des bronchiolites, sûrement par la proximité avec la mère.
Il faut donc veiller au maximum à :
- bien se laver les mains, particulièrement avant de nourrir l’enfant, même au sein,
- porter un masque en cas de toux ou éternuement,
- éliminer les produits de mouchage au fur et à mesure.
D’autres mesures moins en lien avec l’hygiène limitent également le risque de bronchiolite :
- ne pas fumer dans le logement ou vit le bébé,
- ne pas fumer pendant la grossesse,
- éviter de faire passer du temps dans la cuisine au bébé, surtout si l’on cuisine beaucoup en faisant chauffer de l’huile ou du beurre
Les bébés restent contagieux pendant souvent 4 semaines, même si le virus part en une semaine.
D’autres facteurs de risque moins facilement modifiables ont été identifiés :
- plus il y a de personnes qui habitent avec le bébé, plus le risque de bronchiolite est important ;
- plus il y a des frères et sœurs scolarisés, le plus le risque est important ;
- les bébés habitant dans des logements anciens ou récemment rénovés ont également plus de risque d’être atteint de bronchiolite ;
- le fait d’habiter dans une zone géographique polluée, ou à proximité d’un gros axe routier, augmente aussi le risque.
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D’autres articles sur la kiné en pédiatrie :
- Comment moucher un bébé sans mouche-bébé ?
- Faut-il mettre un casque contre la plagiocéphalie ou brachycéphalie ?
- Pourquoi mon enfant marche sur la pointe de pied ?
📕 Sources scientifiques 📕
Cochrane 2016. Kinésithérapie respiratoire pour le traitement de la bronchiolite aiguë chez des patients pédiatriques âgés de 0 à 24 mois. Bébés atteints de bronchiolite sévère et hospitalisés : efficacité de différentes techniques de kiné respiratoire (conventionnelles, techniques en expiration passive lente et techniques en expiration forcée).
Cochrane 2017. Nébulisation d’une solution saline hypertonique pour la bronchiolite aiguë du nourrisson. Bébés atteints de bronchiolite et hospitalisés : efficacité de la kiné respiratoire par nébulisation de solution saline.
Cochrane 2019. Chest physiotherapy for pneumonia in children. Bébés atteints de bronchiolite et hospitalisés : efficacité de différentes techniques de kiné respiratoire (kinésithérapie respiratoire dite conventionnelle, pression expiratoire positive, pression positive continue des voies respiratoires, PPC à bulles (bCPAP) et drainage autogène assisté.
Cochrane 2019. La ventilation en pression positive continue (PPC) pour la bronchiolite aiguë chez les enfants. Bébés atteints de bronchiolite et hospitalisés : efficacité de la kiné respiratoire par CPAP.
Revue Prescrire 2017. Bronchiolite du nourrisson. Que faut-il faire en cas de bronchiolite du nourrisson.
Revue Prescrire 2012. Bronchiolites : pas de place pour la kinésithérapie respiratoire. Un des articles qui avait fait naître la polémique sur l’efficacité de la kiné respiratoire pour les bébés atteints de bronchiolite. La revue Prescrire avait ensuite actualisé son article et modéré ses propos concernant la non pertinence de la kiné respiratoire pour les bébés vus en ambulatoire (c’est-à-dire non hospitalisés, atteints de forme moins sévères de bronchiolites).
Morrow B. M. 2019. Airway clearance therapy in acute paediatric respiratory illness: A state-of-the-art review. Synthèse de la littérature sur les maladies respiratoires aiguës du nourrisson et les preuves concernant l’efficacité ou non de la kiné respiratoire du bébé.
Assurance maladie. 2019. Reconnaître une bronchiolite.
HAS. 2019. Prise en charge du 1er épisode de bronchiolite aiguë chez le nourrisson de moins de 12 mois
Nenna R, Cutrera R, Frassanito A, Alessandroni C, Nicolai A, Cangiano G, Petrarca L, Arima S, Caggiano S, Ullmann N, Papoff P, Bonci E, Moretti C, Midulla F. Modifiable risk factors associated with bronchiolitis. Ther Adv Respir Dis. 2017 Oct;11(10):393-401. doi: 10.1177/1753465817725722. Epub 2017 Aug 16. PMID: 28812472; PMCID: PMC5933664.
Image par Tawny van Breda de Pixabay

Rédigé par Nelly Darbois
J’aime écrire des articles qui répondent à vos questions. En me basant sur mon expérience de kiné & rédactrice scientifique, et sur des recherches approfondies dans la littérature scientifique internationale.
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