Syndrome fémoro-patellaire (ou rotulien) : temps de guérison & traitement kiné

Syndrome rotulien temps de guérison info

Quel est le temps de guérison d’un syndrome fémoro-patellaire, aussi appelé syndrome rotulien ? Risque-t-on de souffrir à vie de cette douleur au genou, la plus fréquente en course à pied ?

Combien de temps durent les douleurs ? Quel est le “bon” traitement kiné ?

👉 Vous êtes nombreuses et nombreux tous les mois à chercher des réponses à cette question sur internet.

À être inquiet sur la durée des douleurs et de la gêne.

À demander l’avis de votre médecin généraliste ou de votre médecin du sport, à votre kiné, aux gens de votre entourage qui souffrent aussi de ce problème au genou.

Je vous donne mon avis de kiné sur le temps de guérison du syndrome fémoro-patellaire. Cet avis repose sur :

  • mon expérience depuis kinésithérapeute depuis plus de 10 ans ;
  • mon étude approfondie de toutes les études parues sur le sujet dans la littérature médicale internationale (références en fin d’article).

👩‍⚖️ Déclaration de liens d’intérêt : les liens pointant vers Amazon sont affiliés.
Dernière mise à jour : août 2023. Rédigé par Nelly Darbois, kiné et rédactrice scientifique

Si vous souhaitez plus d’informations sur les suites de ce type de blessure, découvrez mon ebook.

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Le contenu de cet article sous forme condensée en vidéo (que vous pouvez aussi écouter sans l’image en mode podcast)

C’est quoi un syndrome fémoro-patellaire ?

Vous avez une douleur au genou ?

Une douleur au-dessus de la rotule, autour de la rotule, derrière la rotule, au bas de la rotule, au côté de la rotule, à la pointe de la rotule ou encore à l’intérieur de la rotule ?

La douleur survient surtout en faisant du vélo (assis ou elliptique), de la course à pied ou de la randonnée ?

Quand vous faites une flexion de genou ? Lors de la descente d’escalier ? Quand vous faites des squats ?

👉 Ce sont les principaux symptômes d’un syndrome rotulien : une douleur à la rotule majoré lors de l’activité physique ou en restant assis longtemps.

Les différents noms du syndrome rotulien

On l’appelle aussi :

  • syndrome fémoro-patellaire ;
  • syndrome de friction fémoro patellaire ;
  • syndrome rotulien ;
  • syndrome fémoro-rotulien ;
  • syndrome du cinéma ;
  • syndrome rotulien bilatéral.

C’est la même chose.

Voici également les différents noms en anglais de ce syndrome :

  • patellofemoral pain syndrome ;
  • chondromalacia patella ;
  • anterior knee pain and/or syndrome ;
  • runner’s knee.

Syndrome rotulien, fémoro-patellaire, du cinéma… c’est la même chose !

Comment savoir si votre douleur au genou est un syndrome rotulien ?

Le syndrome rotulien est très fréquent :

  • sur une période d’un an, 10 % des adolescents en auront ;
  • et 5 % des adultes de 18 à 60 ans.

Un interrogatoire, l’observation du genou, la réalisation de squats (souvent douloureux) suffisent pour poser le diagnostique. La radiographie ne sert à rien.

Elle est recommandée uniquement pour exclure d’autres pathologies (comme de l’arthrose du genou), si la douleur persiste longtemps malgré que plusieurs choses aient été mises en place.

Et si elle est vraiment très invalidante. Mais la radio ne donne pas forcément plus de pistes d’actions thérapeutiques.

L’échographie, le scanner et l’IRM ne sont pas non plus utiles. Comme la radio, ces examens ne servent à rien, car on n’est pas sûr des structures anatomiques responsables de la douleur d’un syndrome rotulien.

On pense que c’est un coussin adipeux présent dans l’articulation de genou, sous la patella, qui est responsable, mais on n’en n’est pas sûr.

Et de tout façon, il n’y a pas de traitement particulier à faire si on met en évidence une lésion de ce coussinet. On guérit d’un syndrome rotulien même sans connaître la structure lésée.

⚙️💡 Parfois, des bruits de craquements du genou surviennent. Cela inquiète souvent. Pourtant, ils ne sont pas un signe de gravité. Ils ne sont pas en lien avec un problème structurel, et cela ne signifie pas qu’il y a de l’arthrose.

Ce ne sont pas eux qui doivent empêcher de faire certaines choses, mais seulement la douleur.

Il y a plusieurs termes utilisés pour renvoyer au même problème, le syndrome fémoro-patellaire.

Il se caractérise principalement par une douleur ressentie au niveau de la rotule, qui se déclenche surtout quand le genou est fléchit : en restant assis longtemps, en marchant, dans les escaliers ou en faisant du sport. Radio, IRM, scanner sont inutiles.

comment soigner un syndrome rotulien / fémoro patellaire

Quel est le temps de guérison moyen d’un syndrome rotulien ?

Sachez déjà que c’est une pathologie sur laquelle nous avons pas mal de recul : les premières études datent des années 1970, et il y a plus de 1 800 études parues dans la littérature scientifique internationale sur ce syndrome.

Sachez également que dans les études qui s’intéressent à l’évolution d’un syndrome fémoro-patellaire, ce sont surtout les patients qui ont un syndrome rotulien plus sévère qui sont suivis.

Les autres ne consultent pas forcément et ne sont pas inclus dans les études.

⚠️ Les données qu’on a auront donc tendance à être pessimistes, à donner l’impression que le syndrome fémoro-patellaire récupère moins bien que ce qu’il en est réellement.

J’ai chaque année des exemples de personne chez qui le syndrome rotulien a duré seulement quelques semaines. Ces personnes n’ont jamais eu besoin d’arrêter complètement le sport. Et elles ont pu reprendre à 100 % toutes leurs activités en quelques semaines.

🙂 Soyez donc optimiste ! Vous pouvez faire partie de ces personnes qui récupèrent vite et bien, et ce, même sans suivre de traitement particulier ! Nous en reparlerons plus loin dans l’article des solutions que vous pouvez mettre en place pour optimiser le temps de guérison du syndrome fémoro-patellaire.

📚 Maintenant que nous avons pris cette précaution, voilà ce que nous disent les études qui suivent des gens ayant eu un syndrome rotulien pendant des années. L’une d’entre-elles a suivi des gens pendant 20 ans ! Voilà ce qu’elle nous apprend :

  • 2/3 des personnes qui ont eu un syndrome rotulien n’a plus aucune douleur ou gène moins d’un an après le début des symptômes ;
  • 1/4 des personnes ont encore parfois des symptômes 20 ans plus tard (sans que cela ne les ait forcément empêché tout le temps de travailler ou faire du sport).

📚 D’autres études sont plus pessimistes et estiment que 50 % des gens ayant un syndrome rotulien ont encore parfois des gênes et douleurs 5 à 8 ans après les premiers symptômes.

Mais là encore il faut garder en tête que seules les personnes les plus gênées participent et restent dans ces études, ce qui donne des chiffres sûrement plus inquiétant que la réalité.

Certaines personnes avec un syndrome rotulien n’ont plus de douleur en 3/4 semaines et n’ont pas forcément besoin d’arrêter le sport. D’autres en revanche vont mettre plusieurs mois voire années à récupérer totalement, sans que cela ne soit pré-occupant ou inquiétant, même si cela est contraignant.

Que faire pour accélérer le temps de guérison du syndrome fémoro-patellaire ?

S’interroger sur comment accélérer la guérison d’un syndrome fémoro-patellaire revient en fait à se poser la question des solutions, des traitements efficaces.

👉 Alors, que faut-il faire pour soulager ou supprimer les douleurs et pouvoir reprendre toutes ses activités d’avant sans douleur ? 3 choses déjà :

1️⃣ Identifier les activités, les situations qui déclenchent ou aggravent significativement votre douleur de rotule.

2️⃣ Stopper ou diminuer ces activités. Elles peuvent être continuées uniquement si elles ne suscitent pas de douleur. Il faut donc trouver le bon équilibre : les continuer ou les ré-introduire très progressivement.

Certaines personnes arrivent seules à gérer cette reprise progressive et graduelle de l’intensité, de la fréquence et de la durée. D’autres ont besoin de la supervision ponctuelle ou régulière d’un kiné.

3️⃣ Être confiant : de nombreuses personnes récupèrent en quelques semaines sans rien faire de particulier, simplement en suivant spontanément ces conseils. Vous faites peut-être parti de ces gens là 🙂!

Vous maximisez les chances de guérir vite d’un syndrome fémoro-patellaire en étant confiant et en limitant les activités déclenchant ou aggravant fortement la douleur.

Elles sont à ré-introduire progressivement.

comment traiter un syndrome rotulien

Le meilleur traitement kiné du syndrome fémoro-patellaire

Est-ce qu’il a un traitement spécifique à suivre qui a vraiment fait les preuves de son efficacité ?

Le traitement dont on a le plus de preuves (bien qu’elles restent de faible qualité), sur des centaines de patients est celui-ci : faire des exercices physiques.

📚 Quels exercices ?

Nous n’avons pas assez de preuves solides pour le préciser, mais il semble que les exercices sollicitant à la fois la force des muscles du genou et de la hanche🧎🏻 soient meilleurs par rapport à des exercices moins globaux.

Exemples d'exercices pour optimiser le temps de guérison du syndrome fémoro-patellaire
Exemples d’exercices sollicitant la hanche et le genou et pouvant optimiser le temps de guérison d’un syndrome rotulien. Source : Clinton 2020

Peu importe que ces exercices soient réalisés avec un kiné à domicile ou sans supervision, ou en cabinet de kiné. Le rôle du kiné est surtout de vous aider à identifier le niveau et le type d’activité physique pertinent pour vous.

Quelles améliorations attendre des exercices ?

  • 📉 Moins de douleurs à court et long terme.
  • 🚴🏼‍♀️ Plus de facilité à utiliser le genou dans les activités du quotidien à court et long terme.
  • 🤩 Moins de symptômes de syndrome rotulien à long terme.

Plus précisément, dans 2 groupes de 1 000 patients, 88 personnes de plus ont totalement récupéré du syndrome rotulien au bout d’un an dans le groupe de personnes faisant des exercices, par rapport à celles ne faisant rien de particulier.

Les autres traitements du syndrome rotulien

👉 Qu’en est-il des autres traitements parfois proposés par les kinés ?

📚 Voici des traitements plus spécifiques qui ont été testés dans plusieurs études. Pour eux, à chaque fois la conclusion est la même : la récupération est tout aussi bonne chez les gens qui pratiquent seulement une activité physique, par rapport aux gens qui font une activité physique et qui font ces traitements en plus.

Pour le dire plus crûment : ces traitements ne servent à rien pour soulager les douleurs ou récupérer plus vite. Certaines études de faible qualité montrent parfois une petite diminution des douleurs à court terme, mais ces résultats ne sont pas constants selon les études.

Voici cette liste :

  • froid ;
  • électrostimulation avec des électrodes sur le quadriceps (souvent de marque Compex) ;
  • biofeedback EMG ;
  • TENS ;
  • ultrasons (voir mon article sur les ultrasons et leurs effets secondaires (rares+++)) ;
  • porter une attelle fémoro-patellaire (manchon ou sangle, Zamst, genouillère) ;
  • semelles orthopédiques sur mesure ou de série ;
  • kinésiotaping (bandes adhésives de couleur collées face antérieure du genou) ;
  • dry-needling (trigger points) ;
  • thérapie manuelle.
Kinesiotaping pour syndrome fémoro-patellaire
Le kinesiotaping (bandes adhésives, souvent de couleur) ne permet pas d’accélérer le temps de guérison. Il peut par contre apporter un petit soulagement à court terme s’il est associé à de l’activité physique (par rapport à faire seulement de l’activité physique). Mon avis : je ne le recommande pas, les bénéfices à en attendre (au mieuxsoulagement à court terme) me semblent pas assez important par rapport au coût, aux contraintes que cela amène. Image : Logan CA, et al.. 2017

Et les médicaments ? Les anti-inflammatoires (naproxen) peuvent soulager les douleurs à court terme (moins d’une semaine), mais là encore, certaines études ne montrent pas un effet significatif.

Et ils ne permettent pas de récupérer plus vite complètement.

⭐ Ce que vous avez de mieux à faire pour guérir au plus vite : 1/ identifier les activités déclenchant ou aggravant la douleur ; 2/ les stopper ou limiter ; 3/ les ré-introduire très progressivement en fréquence, intensité et durée ; 4/ être confiant ; 5/ faire des exercices ou des activités impliquant une contraction des muscles du genou et de la hanche.

Voir aussi mon ebook !

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Puis-je faire du sport et quand reprendre en cas de syndrome rotulien ?

Le fait d’avoir un syndrome rotulien n’est absolument pas une contre-indication à la pratique d’un sport. De n’importe quel sport.

Au contraire même : le sport, l’activité physique, pratiqués à une fréquence et une intensité raisonnable et progressive ont un impact positif sur de nombreux paramètres de santé physique et mentale🧠.

Par exemple, chez les personnes qui ont de l’arthrose de genou, le sport soulage autant les douleurs que prendre des anti-inflammatoires. Et n’augmente pas l’arthrose.

💡 Vous pouvez donc continuer ou reprendre le sport même avec un syndrome rotulien. Ce qui doit vous guider cependant, c’est votre douleur.

Il faut trouver la bonne fréquence, intensité et durée de pratique pour que les douleurs ne soient pas déclenchées ou augmentées par l’activité sportive.

Si ces conseils généraux ne vous suffisent pas, cotez votre douleur pendant et après l’activité sportive, entre 0 et 10 :

  • 0 = absence de douleur
  • 10 = douleur maximale supportable.

Si la douleur reste comprise entre 0 et 5, et diminue le lendemain de l’activité, vous pouvez continuer. Si elle augmente au fil des jours, stoppez et reprenez plus progressivement.

Le sport peut être pratiqué même avec un syndrome rotulien. Il faut simplement veiller à contrôler sa douleur et à diminuer ou cesser un temps, puis reprendre plus progressivement, si elle est trop importante.

Apprendre à gérer la fréquence, la durée et l’intensité de sa pratique d’activité physique est la clé pour résoudre les problèmes de syndrome rotulien.

Puis-je être en arrêt de travail si le temps de guérison est trop long ?

Oui, vous pouvez être en arrêt de travail à cause d’un syndrome rotulien. En fait, il n’existe pas de liste de pathologies pouvant conduire à un arrêt de travail. Ce qui est pris en compte, c’est :

  • votre gène, vos douleurs ;
  • la nature de votre activité professionnelle ;
  • la possibilité d’adapter au moins un temps votre activité professionnelle.

Peu importe votre pathologie.

ℹ️ Sachez que les kinés ne peuvent pas faire d’arrêt de travail. Seul votre médecin généraliste ou spécialiste, ou éventuellement le service de médecine du travail dont vous dépendez, pourront vous le faire.

Ce raisonnement est aussi valable pour être en incapacité, ou pour être reconnu comme travailleur handicapé.

C’est par l’intermédiaire de la MDPH que votre taux d’incapacité sera calculé, indépendamment de votre pathologie. Ce qui compte, c’est votre gène.

⚠️ Il ne faut pas confondre taux d’incapacité (MPDH) avec taux d’invalidité (attribué par la CPAM en cas d’accident du travail). Selon votre activité professionnelle, le syndrome rotulien peut également être attribué à un accident du travail.

Gardez tout de même en tête qu‘il est très très rare de devoir être en arrêt de travail, et encore plus en incapacité, en cas d’un syndrome rotulien. Soyez optimiste 🙂!

Même si cela reste extrèmement rare, si votre gène est trop importante, vous pouvez être en arrêt de travail ou en incapacité à cause d’un syndrome rotulien.

Peut-on prévenir l’apparition du syndrome fémoro-patellaire ?

Voici plusieurs choses qui ont été testées et pour lesquelles on n’a conclu qu’elles ne permettaient pas de prévenir l’apparition d’un syndrome rotulien :

  • faire du renforcement musculaire ;
  • faire des étirements ;
  • porter des semelles.

▶️ En revanche, il est raisonnable de penser qu’éviter de commencer (ou augmenter) trop fréquemment et intensivement une nouvelle activité physique permet de prévenir l’apparition d’un syndrome rotulien.

Par exemple, si vous débutez la course à pied, commencez par 5 minutes une fois par semaine et augmentez très progressivement. Commencer par 20 minutes 3 fois par semaine est beaucoup trop !

📚 Des essais menés sur environ 200 à 350 personnes ont montré (avec une faible certitude) que :

  • porter une orthèse fémoro-patellaire pendant qu’on coure diminue un peu le risque de douleur au genou ;
  • même chose pour un programme de ré-entrainement pour courir plus doucement.

Voici des exemples d’orthèse fémoro-patellaire. Vous pouvez en trouver dans des magasins de sport, en pharmacie, chez des revendeurs de matériel médical ou paramédical.

Orthèse fémoro-patellaire
16,98
  • Attelle pour prévenir un syndrome rotulien du genou
Genouillère Zamst
56,36

Le meilleur moyen de prévenir l’apparition d’un syndrome rotulien est de toujours introduire progressivement une nouvelle activité physique sollicitant les jambes. Ou d’augmenter progressivement la fréquence ou l’intensité d’une activité déjà pratiquée.

Si vous ressentez le besoin d’en savoir plus sur la période de récupération après un syndrome fémoro-patellaire, j’ai conçu ce guide au format ebook :

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📕 Sources 📕

Pour trouver toutes les études les plus récentes et pertinentes sur l’évolution d’un syndrome rotulien, j’ai utilisé Pubmed.

C’est le moteur de recherche qui permet d’accéder à la plus grosse base de donnée internationales de publications relues par les pairs (chercheurs) en médecine et santé. Voici l’évolution du nombre de publications par an indexé sur le syndrome rotulien :

Études sur le syndrome fémoro-patellaire et son temps de guérison
Nombre d’études par an sur le syndrome fémoro-patellaire depuis les premières publications en 1978

J’ai parcouru les titres et résumés de ces plus de 1000 études pour sélectionner les plus pertinentes pour répondre à cette question : quel est le temps de guérison d’un syndrome fémoro-patellaire ? Comment influer sur ce temps de guérison ?

Voici les études sélectionnées. Les chiffres et informations factuelles de cet article sont tirées de ces études.

Fréquence, pronostics, terminologie

Crossley KM, Stefanik JJ, Selfe J, Collins NJ, Davis IS, Powers CM, McConnell J, Vicenzino B, Bazett-Jones DM, Esculier JF, Morrissey D, Callaghan MJ. 2016 Patellofemoral pain consensus statement from the 4th International Patellofemoral Pain Research Retreat, Manchester. Part 1: Terminology, definitions, clinical examination, natural history, patellofemoral osteoarthritis and patient-reported outcome measures. Br J Sports Med. 2016 Jul;50(14):839-43. doi: 10.1136/bjsports-2016-096384. Epub 2016 Jun 24. PMID: 27343241; PMCID: PMC4975817.

Smith BE, Selfe J, Thacker D, Hendrick P, Bateman M, Moffatt F, Rathleff MS, Smith TO, Logan P. Incidence and prevalence of patellofemoral pain: A systematic review and meta-analysis. PLoS One. 2018 Jan 11;13(1):e0190892. doi: 10.1371/journal.pone.0190892. PMID: 29324820; PMCID: PMC5764329.

Matthews M, Rathleff MS, Claus A, McPoil T, Nee R, Crossley K, Vicenzino B. Can we predict the outcome for people with patellofemoral pain? A systematic review on prognostic factors and treatment effect modifiers. Br J Sports Med. 2017 Dec;51(23):1650-1660. doi: 10.1136/bjsports-2016-096545. Epub 2016 Dec 13. PMID: 27965435.

Efficacité des traitements

McClinton SM, Cobian DG, Heiderscheit BC. Physical Therapist Management of Anterior Knee Pain. Curr Rev Musculoskelet Med. 2020;13(6):776-787. doi:10.1007/s12178-020-09678-0

Gaitonde DY, Ericksen A, Robbins RC. Patellofemoral Pain Syndrome. Am Fam Physician. 2019 Jan 15;99(2):88-94. PMID: 30633480.

Winters M, Holden S, Lura CB, Welton NJ, Caldwell DM, Vicenzino BT, Weir A, Rathleff MS. Comparative effectiveness of treatments for patellofemoral pain: a living systematic review with network meta-analysis. Br J Sports Med. 2020 Oct 26;55(7):369–77. doi: 10.1136/bjsports-2020-102819. Epub ahead of print. PMID: 33106251; PMCID: PMC7982922.

Wallis JA, Roddy L, Bottrell J, Parslow S, Taylor NF. A Systematic Review of Clinical Practice Guidelines for Physical Therapist Management of Patellofemoral Pain. Phys Ther. 2021 Mar 3;101(3):pzab021. doi: 10.1093/ptj/pzab021. PMID: 33533400.

Martimbianco ALC, Torloni MR, Andriolo BN, Porfírio GJ, Riera R. Neuromuscular electrical stimulation (NMES) for patellofemoral pain syndrome. Cochrane Database Syst Rev. 2017 Dec 12;12(12):CD011289. doi: 10.1002/14651858.CD011289.pub2. PMID: 29231243; PMCID: PMC6486051.

Hott A, Brox JI, Pripp AH, Juel NG, Liavaag S. Patellofemoral pain: One year results of a randomized trial comparing hip exercise, knee exercise, or free activity. Scand J Med Sci Sports. 2020 Apr;30(4):741-753. doi: 10.1111/sms.13613. Epub 2020 Jan 5. PMID: 31846113.

Macri EM, Hart HF, Thwaites D, Barton CJ, Crossley KM, Bierma-Zeinstra SMA, van Middelkoop M. Medical Interventions for Patellofemoral Pain and Patellofemoral Osteoarthritis: A Systematic Review. J Clin Med. 2020 Oct 23;9(11):3397. doi: 10.3390/jcm9113397. PMID: 33114034; PMCID: PMC7690719.

van der Heijden RA, Lankhorst NE, van Linschoten R, Bierma-Zeinstra SM, van Middelkoop M. Exercise for treating patellofemoral pain syndrome. Cochrane Database Syst Rev. 2015 Jan 20;1:CD010387. doi: 10.1002/14651858.CD010387.pub2. PMID: 25603546.

Callaghan MJ, Selfe J. Patellar taping for patellofemoral pain syndrome in adults. Cochrane Database Syst Rev. 2012 Apr 18;(4):CD006717. doi: 10.1002/14651858.CD006717.pub2. PMID: 22513943.

Prévention du syndrome rotulien

Culvenor AG, van Middelkoop M, Macri EM, Crossley KM. Is patellofemoral pain preventable? A systematic review and meta-analysis of randomised controlled trials. Br J Sports Med. 2020 Oct 28:bjsports-2020-102973. doi: 10.1136/bjsports-2020-102973. Epub ahead of print. PMID: 33115705.

Cet article existe aussi en anglais : Recovery Time after Runner’s Knee

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