En avril 2023, j’ai décidé de traduire progressivement mon site internet depuis le français vers l’anglais.
3 mois plus tard, à l’heure où j’écris ces lignes, l’augmentation de trafic sur mon site web depuis les pays anglophones est de 5 000 %. Je suis passée de 300 visites/ mois à 30 000 visites/mois depuis ces pays !
Dans cet article, je vous partage pourquoi j’ai décidé de faire cette traduction (sans déléguer quoi que ce soit, malgré mon 6/20 au bac d’anglais… en 2ème langue pourtant 🙂!), comment je m’y suis prise, et mes résultats.
Bonne lecture ! Et rendez-vous en commentaire si vous avez une expérience à partager, des remarques, des questions.
♻️ Dernière mise à jour : février 2024.
👩⚖️ Déclaration de liens d’intérêts financiers : lien Semrush affilié. Ma déclaration de liens d’intérêt complète est en mentions légales. Rédigé par Nelly Darbois, kiné et rédactrice scientifique, créatrice de sites internet optimisés pour leur référencement depuis la Savoie.
Sommaire
Pourquoi traduire son site internet ?
Je vais vous donner les raisons pour lesquelles j’ai choisi de traduire mon site web, sur lequel vous êtes actuellement.
Selon la thématique de votre site et sa finalité, il y a probablement d’autres intérêts à traduire son site !
En tout cas, voici pourquoi j’ai décidé de traduire mon média en ligne d’information sur la rééducation et le système de santé (et parfois, sur d’autres sujets 😉).
✅ Atteindre un public plus large. Lorsque j’ai crée mon site en 2019, mon objectif était le suivant (et il est toujours d’actualité !) : diffuser de connaissances documentées, basées sur les publications scientifiques, qui répondent aux questions que les gens se posent vraiment sur internet, et pour lesquelles il y a peu de réponses de qualité.
En le faisant aussi dans une autre langue, j’augmente donc mon cercle de diffusion ! (Comme je le fais en me « forçant » à créer des vidéos sur Youtube.)
✅ Profiter de l’universalité des contenus que j’aborde. Mon site plaît en français et beaucoup d’articles que j’écris portent sur des sujets universels.
Je faisais donc le pari que ça plairait aussi aux gens qui n’ont pas le français comme langue natale.
✅ Toutes choses égales par ailleurs, il est raisonnable de penser qu’un site en plusieurs langues :
- fait plus sérieux. Un site disponible en plusieurs langues implique un certain degré de complexité, de sophistication.
Cela augmente probablement la perception de qualité, de professionnalisme des gens qui passent par chez vous. - plait plus aux internautes, qui ont plus de chance de lire des articles dans leur langue maternelle ou une langue qu’ils et elles maitrisent mieux.
Avec une meilleure traduction que celle proposée de manière automatique via Google Translate (qui en plus ne traduit pas les images). - et donc, en conséquence, a plus de chance d’être mieux référencé par les moteurs de recherche.
C’est-à-dire, de recevoir plus de visites, d’être plus lu, puisqu’il plaît plus et fait plus sérieux.
✅ Je suis française de langue maternelle, mon site est donc initialement en français. Mais l’anglais est une des langues les plus parlées au monde.
Même si je reste une fan et pratiquante invétérée de l’espéranto. Anecdote : j’ai parlé uniquement en espéranto à mon fils jusqu’à ses 4 ans ! Oui je sais, c’est bizarre.
✅ Les États-Unis et d’autres pays anglophones ont un potentiel de monétisation sur le web plus important :
- un pourcentage plus élevé de la population de ces pays a accès à Internet et peut être considéré comme des utilisateurs et utilisatrices potentiels de services en ligne, de produits et de contenu ;
- le pouvoir d’achat dans ces pays est plus élevé par rapport à d’autres. À terme, j’envisage tout de même de traduire mon site en d’autres langues, même beaucoup moins « rentables », pour le plaisir de diffuser plus largement des connaissances.
Édit de septembre 2023 : 5 mois après avoir débuté la traduction en anglais de mon site, je me suis d’ailleurs lancée dans sa traduction en allemand, et d’autres langues devraient suivre bientôt 🙂
En suivant toujours le même process décrit dans cet article, puisque cela a fonctionné.
Je vends des ebooks sur mon site, j’affiche de la publicité en ligne, et je propose des services de conseil et rédaction Wikipédia.
J’estime cela juste d’être rémunérée pour le travail conséquent que je réalise ici depuis 4 ans, et je passe donc un peu de temps à réfléchir aux moyens de vivre en partie de mon activité de rédactrice scientifique / rédactrice web santé pour mon propre site.
Traduire mon site est un des leviers que j’ai décidé d’actionner pour cela , en plus de mieux diffuser des connaissances que j’estime de qualité et utiles !
À quoi faut-il penser avant de se lancer dans la traduction de son site web ?
Vous êtes sûr(e) que traduire votre site est une bonne chose par rapport à vos objectifs ? Avant de commencer à traduire la première page de votre site, voici 5 choses auxquelles penser en amont.
À chaque fois, je vous explique les choix que j’ai fait, et pourquoi.
J’espère que cela vous aidera à déterminer ce qu’il est bon de faire en fonction de votre propre situation !
Choix 1 : Une seule langue ou plusieurs à la fois, et lesquelles ?
Comment choisir en quelle langue traduire son site ?
Vaut-il mieux traduire d’abord tout son site en une autre langue, puis incorporer d’autres langues petit à petit, ou traduire en plusieurs langues en même temps ?
Voilà ce que j’ai décidé de faire et pourquoi :
- j’ai décidé de me focaliser d’abord sur une seule autre langue. Les avantages selon moi à faire ça :
- vous maximisez vos chances que votre site se positionne plus vite dans cette nouvelle langue, car les internautes auront accès plus rapidement à plusieurs articles dans leur langue préférée ;
- vous pouvez tester si ça marche vraiment de traduire votre site web avant de vous aventurer plus en avant dans le multilangue, avec plein d’autres langues différentes ;
- vous êtes plus efficaces en restant focus sur une seule tâche : traduire votre site en 1 autre langue plutôt qu’en 3 autres langues ;
- j’ai opté pour l’anglais US. Car, même si c’est une langue où il y a beaucoup de concurrence (mais finalement peu sur les sujets que je traite et avec l’angle que j’utilise) :
- il y a une plus grande audience ;
- le potentiel de monétisation (= gain d’argent) est plus important ;
- j’ai des bases en anglais (ce n’est pas le cas par exemple pour l’espagnol) ;
- comme c’est une langue très parlée et très apprise, les outils qu’on utilise pour s’aider dans la traduction disposent de plus de données. Et sont donc potentiellement meilleurs en anglais que dans d’autres langues.
Si vos moyens humains ou financiers sont plutôt limités, mieux vaut selon moi se focaliser sur une seule langue pour commencer.
Et sur celle pour laquelle il y a le meilleur ratio audience/concurrence par rapport à votre secteur d’activité, ou pour laquelle vous avez le plus de ressources en internes pour aider à la traduction.
Choix 2 : Comment allez-vous techniquement créer les URL des pages dans d’autres langues ?
Il existe 2 grands moyens de proposer un site traduit à votre lectorat :
- utiliser Google Translate / Traduction (plugin Google Language Translator, par exemple) :
- avantage : plus simple et rapide à mettre en place ;
- inconvénients : limité, pas personnalisable, et ne permet pas d’être référencé sur les moteurs de recherche dans d’autres langues que celle d’origine ;
- le traduire « pour de vrai » :
- avantage : vous permet d’être référencé en plusieurs langues dans les moteurs de recherche, et meilleure expérience utilisateur/trice ;
- inconvénients : plus complexe et long à mettre en place.
Voici un peu plus de détails sur ces 2 options. J’ai personnellement opté pour la seconde, car mon but était que mon site soit référencé dans d’autres langues que le français.
Utiliser le plugin gratuit Google Translator (via Google Translate)
Google Translate (et d’autres outils gratuits de ce type) proposent des plug-ins ou applis qui permettent de traduire automatiquement vote site quand quelqu’un arrive dessus.
Mais ces traductions sont extrèmement limitées pour ces 3 principales raisons :
- le traduction est d’assez mauvaise qualité (bien que ça s’améliore au fil du temps grâce au progrès des intelligences artificielles) ;
- les images ne sont pas traduites ;
- et surtout, cela ne permet pas à votre site d’être bien référencé dans les moteurs de recherche dans une autre langue.
Vous pouvez avoir un aperçu de ce que ça rend en allant sur translate.google.com > Sites web > Tapez l’adresse de votre site (cf ci-dessous).

Vous pouvez sélectionner parmi des dizaines de langue, y compris des très peu connues ou le chinois. Je vous mets en fin d’article un lien vers un guide pas à pas pour mettre en place de type de traduction sur votre site.

Le traduire « pour de vrai » pour son référencement international
Si un de vos objectifs est que des gens qui cherchent des infos via leur moteur de recherche sur internet tombent sur votre blog ou site, il faut s’y prendre autrement. Et c’est ce que j’ai décidé de faire pour mon site.
C’est ce qu’on appelle le « référencement international ».
Concrètement, cela implique :
- que toute votre page soit traduite, y compris les images, les boutons ;
- que vous ayez des URL uniques pour chaque page en chaque langue. L’URL, c’est le lien, l’adresse de votre page. Il faut que vos pages traduites aient chacune un nouvel URL. Par exemple, pour mon site :
- l’URL en français de ma page Qui somms-nous c’est : https://kinedarbois.fr/a-propos-2/ (oui, il y a un 2 qui s’est glissé par inadvertance, pas dramatique !)
- l’URL en anglais de cette même page c’est : https://kinedarbois.fr/en/about/
Pas de panique, il y a des outils / plug-ins qui vous permettent de rendre techniquement votre site acessible en plusieurs langues et optimisé pour son référencement, de manière « automatique », en tout cas sans coder.
J’y reviens plus loin.
Choix 3 : Quels pages et articles à traduire en priorité ?
Quelque soit votre budget ou le temps que vous souhaitez allouer à ce projet de traduction de votre site web, vous allez forcément devoir commencer d’abord par traduire une page, puis une autre, et pas tout à la fois.
Voici comment j’ai arbitré pour mon propre site internet :
- ce sont mes pages d’articles de blog (et pas ma page d’accueil ou mes autres pages) qui sont les plus vues, et de très loin. J’ai donc commencé par traduire des pages d’articles ;
- j’ai commencé par traduire mes articles les plus lus en français ET dont le contenu s’appliquait autant aux francophones qu’aux anglophones.
J’ai donc laissé de côté par exemple un de mes articles les plus lus, celui sur comment faire une ordonnance pour des séances de kiné, car c’est spécifique à la France ; - une fois que j’avais 4/5 articles traduits, je me suis attaquée à la page d’accueil, puis à la page Qui sommes-nous et Contact, histoire que les internautes anglophones en sachent plus sur l’objet de mon site ;
- j’ai commencé à traduire mes ebooks que je vends en ligne une fois seulement que j’avais un minimum de trafic sur mon site.
Je connaissais mon taux de conversion pour mon public francophone (= nombre de personnes qui passent sur le site qui achètent un ebook = 0,04% pour mes ebooks pour les patient(e)s).
J’ai donc attendu d’avoir plusieurs centaines de visites par jour sur mes pages en anglais avant de me lancer dans la traduction de mes ebooks.
Il faut réfléchir aux pages qu’il est plus stratégique de traduire en priorité : les plus visitées, les plus susceptibles d’être intéressantes pour la nouvelle audience, ou celles nécessitant le moins de travail.
Choix 4 : Quels plug-ins utiliser pour afficher son site en plusieurs langues ?
Pour que votre site soit bien référencé en plusieurs langues, il faut donc créer une architecture particulière. Et cela dépend déjà de l’architecture actuelle de votre site.
Mon site est sous WordPress. Il y a plein de plug-in différents qui permettent de passer un site WordPress en multilingue.
Mon choix s’est arrêté sur Polylang. Je vous mets en fin d’article des liens qui expliquent comment installer et configurer ce plug-in : tout a déjà été dit à ce sujet, je préfère vous renvoyer vers des sites qui ont déjà pris le temps de faire des bons guides pour l’utiliser 🙂 !
Polylang est un simple plug-in à installer. La version gratuite convient parfaitement au début pour se lancer et tester, je l’ai utilisé pendant 2 mois. La version payante coûte 99€ pour une utilisation « à vie », et vous devez repayer 99€ par an si vous souhaitez aoir accès aux mises à jour et support.
Attention quand vous basculez de la version gratuite à payante de Polylang, il peut y avoir des petits bugs. Même chose d’ailleurs quand vous installez la version gratuite.
Mon site a à chaque fois planté et était inaccessible quelques minutes, et j’ai du faire une restauration grâce à une sauvegarde et bidouiller pour ré-installer proprement.
Tout est rentré rapidement dans l’ordre mais je vous conseille de déléguer si vous n’êtes pas à l’aise avec la technique car vous risquez d’avoir quelques sueurs 😅 !
Il y a aussi d’autres plug-ins que vous pouvez ajouter à la place ou en supplément (Weglot, WPML) mais personnellement, pour mon usage, Polylang suffit amplement !
Choisir comment vont apparaître les URL
Une fois que vous avez installé Polylang, vous allez choisir la tête que vont avoir vos URL. Voici les choix que j’ai fait :

Il y a 3 possibilités pour que votre site ait des chances d’être bien référencé en plusieurs langues.
- Vous avez un nom de domaine différent pour chaque langue de votre site. Par exemple pour moi, ça aurait donné :
- kinedarbois.fr pour la version en français
- kinedarbois.com pour la version en anglais
- kinedarbois.es pour la version en espagnol
- Vous avez un sous-domaine pour chaque langue. Par exemple pour moi, ça aurait donné :
- /kinedarbois.fr pour lle site en français
- /en.kinedarbois.fr pour le site en anglais
- /es.kinedarbois.fr pour le site en espagnol
- Vous avez un répertoire pour chaque langue. C’est l’option que j’ai choisi :
- kinedarbois.fr pour le site en français
- kinedarbois.fr/en pour le site en anglais
- kinedarbois.fr/es pour le site en espagnol
J’ai fait ce choix car :
- l’option 1 était plus contraignante à mettre en place techniquement et nécessitait d’acheter puis renouveler chaque année plusieurs noms de domaine.
De plus, cette façon de faire ne me permettait pas de « capitaliser » sur l’autorité et l’ancienneté de mon nom de domaine actuel ; - l’option 2 et 3 avaient les mêmes avantages et inconvénients, mais j’ai cru comprendre que la 3 permettait de mieux optimiser le référencement.
Je n’ai pas creusé plus le sujet pour ne pas y passer trop de temps, et j’ai tranché pour l’option 3.
Ça donne ça :
Choisir la façon dont est sélectionnée la langue
C’est aussi grâce à Polylang que vous allez faire aparaître en haut ou en bas de vos pages un menu ou des drapeaux pour pouvoir basculer sur une langue ou une autre.
Vous avez plusieurs possibilités, voici celle que j’ai choisit : un menu déroulant avec le drapeau (c’est réducteur bien sûr puisque plusieurs pays parlent les même langues) et le nom de la langue.
Choix 5 : utiliser un traducteur de page web automatique et gratuit ?
Même si vous êtes parfaitement bilingue dans la langue que vous ciblez, vous allez probablement fortement gagner du temps en vous aidant d’outil de traduction automatique.
Je dis bien aider : pour que votre page soit bien optimisée sur le plan de son référencement, il faudra forcément repasser derrière.
Je vous en dis plus à ce sujet plus loin dans l’article : je décris comment je m’y suis prise.
Il existe des dizaines d’outils permettant de traduire grâce à une intelligence artificielle des textes.
Voici les 3 que j’ai pensé utilisé :
- Google Translate (gratuit)
- DeepL (version gratuite et payante)
- OpenAI : ChatGPT (version gratuite et payante)
Mon choix s’est porté sur ChatGPT car c’était de loin le meilleur en termes de syntaxe.

Je vais maintenant vous expliquer comment je m’y suis prise concrètement pour traduire chaque page, une fois tous ces outils choisis.
Comment je m’y suis prise pas-à-pas pour traduire chaque page de mon site web ?
J’ai donc commencé à traduire l’article de mon site le plus visité ET dont le contenu concernait autant les francophones que les anglophones.
Voilà exactement comme je m’y suis prise étape par étape.
- J’ai regardé dans la GoogleSearchConsole pour quels mots clés la page que je souhaitais traduire se positionnait le mieux actuellement dans la version de mon site en français ;
- J’ai fait des recherches avec le Planificateur de mots clés Google et parfois Semrush ou simplement Google pour trouver un mot clé anglais équivalent avec un bon ratio de requêtes sans trop de concurrence.
C’est une étape fondamentale pour maximiser la probabilité que votre site soit bien référecé dans Google et les autres poteurs de recherche dans cette nouvelle langue. - J’ai choisit l’url de l’article, son titre, et d’autres balises intéressantes pour le référencement de l’article en fonction de ce mot clé choisit
- J’ai traduis mon article paragraphe par paragraphe à l’aide de Chat-GPT.
J’ai relu chaque phrase et je modifiais parfois certains mots lorsque les expressions utilisées par Chat-GPT ne correspondaient pas bien à ce que les internautes utilisaient en général. Surtout dans les sous-titres.- Par exemple, en anglais, Chat-GPT utilise l’expression « knee prosthesis » pour parler d’une prothèse de genou.
- Alors qu’on parle plutôt de « knee replacement », « prosthesis » étant plutôt utilisé pour parler des prothèses chez les personnes amputées. Ça, je l’ai su grâce à mes recherches de mots clé préalables.
- J’ai donc dans le texte remplacé « prosthesis » par « replacement » (j’aurais aussi pu le mettre dans le prompt pour Chat-GPT, mais jai remarqué qu’il faisait parfois des erreurs, ça allait plus vite de le faire à la main).
- J’ai repris toutes mes images pour qu’elles apparaissent en anglais : textes, légendes, balise, nom du fichier.
- J’ai ajouté parfois certaines parties lorsque les internautes de cette nouvelle langue avaient des questions différentes des francophones sur les sujets que j’aborde dans l’article.
- J’ai modifié certaines parties s’il ya avait des différences entre la France VS les États-Unis (les 2 pays que je clible le plus) sur le fond du sujet. Par exemple, tout ce qui est de l’ordre de la loi, du remboursement, des sites ou boutiques sur lesquelles se procurer.
- Une fois l’article mis en ligne, j’ai fait le même travail post-publication que pour les articles en français, comme la création de liens internes. Je parle plus de ce process dans l’article où j’explique comment je m’y suis pris pour améliorer petit à petit le référencement naturel de mon site.
- Et j’ai répété ce processus au rythme de 3 articles par semaine en anglais (en planifiant à l’avance leur mise en ligne à ce rythme).
Quels résultats j’ai obtenu grâce à la traduction de mon site ?
Voici maintenant les résultats que j’ai obtenu.
✅ Mes premiers articles ont mis moins d’un mois à commencer à bien se positionner dans les premiers résultats des requêtes sur Google.
Édit de septembre 2023 : c’est allé encore plus vite quand j’ai traduis mon site ensuite en allemand. Puis c’est retombé un peu, à cause d’une grosse mise à jour des algorithmes de Google, qui a fait beaucoup de « mal » à des petits sites indépendants comme le mien.
✅ Je suis passée de 300 visites/mois provenant des États-Unis à 15 000 visites/mois provenant des États-Unis en 3 mois = 50 fois plus de trafic US = augmentation de 5000% (si j’ai pas tout perdu en math…)

✅ J’ai vendu mes premiers ebooks en anglais, et j’ai constaté que le taux de conversion était à peu près le même sur le marché francophone et anglophone.
✅ Les anglophones passent autant de temps sur mes articles et laissent en proportion autant de commentaires, ce qui laisse penser qu’ils et elles apprécient autant mon site que les francophones.
Si je regarde mes 10 articles les plus visités ces 7 derniers jours, toute langue confondue, je vois qu’il y a 2 articles en anglais dans le lot.
Et voici d’où venaient le plus mes visiteurs et visiteuses juste avant que je commence à traduire mon site vers l’anglais : majoritairement de France, Belgique, Canada et Suisse.
Et maintenant, 3 mois après la mise en ligne de la première page traduite : le top 4 est France, États-Unis, Canada et Royaume-Uni.
Bilan à J+3mois du premier article traduit sur mon site
Actuellement, j’ai traduit une quarantaine d’articles. Et comme je continue aussi à publier de nouveaux articles en français, il me reste énormément d’articles encore à traduire !
Cela se fera au fil du temps, toujours en priorisant les articles les plus vus en français.
Je m’étais justement donné 3 mois pour tester la traduction.
Je m’étais dit que si au bout de 3 mois, je n’avais pas au moins doublé mon nombre de visites provenant des États-Unis (en valeur relative par rapport au trafic provenant de France), j’arrêterai.
J’ai largement dépassé ça, je souhaite donc consacrer toujours du temps à la traduction.
En gros, environ 85% de mon temps passé sur mon site est consacré à la création ou à la mise à jour de contenus en français, et 15% à la traduction.
À terme, je pense que je ne ferai plus moi-même la traduction, et que je délèguerai à quelqu’un pour me concentrer sur l’écriture dans ma langue natale.
J’espère que cet article vous aura donné quelques informations pertinentes pour votre situation (ou pour votre curiosité 😉!).
Si vous avez des remarques, des questions, rendez-vous en commentaire !
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📚 SOURCES
Plug-in Polylang gratuit ici et version PRO payante ici
Articles qui m’ont bien aidé pour bien configurer PolyLang : ici et là
DeepL ou Chat GPT d’OpenAI pour la traduction automatique
Guide pour utiliser Google Translator pour traduire son site ici et le plugin Google Language Translator
GoogleSearchConsole (gratuit), Planificateur de mots clés Google (gratuit) et Semrush (version gratuite et payante) pour le SEO

Rédigé par Nelly Darbois
J’ai exercé la profession de kinésithérapeute. J’ai créé Fonto Media en 2019 alors que j’étais encore kiné. Aujourd’hui, je continue à gérer Fonto Media tout en accompagnant les professionnels sur Wikipédia avec Wikiconsult.










Merci pour cet article très complet. Je suis moi-même kiné et possède des sites de santé, et j’utilise GTranslate avec succès. Allez voir pour comparer, et tenez moi au courant:)
Au plaisir de poursuivre la conversation (boukas_anas@hotmail.com)
Merci encore pour vos articles ils sont tops
Anas
Salut Anas,
Grand merci pour ton message !
Figure-toi que je t’ai envoyé un mail il y a 2/3 semaines ! Nous avions déjà été en contact il y a quelques années par rapport à ton site 🙂
Je pense que je n’avais pas le bon mail, je vais te ré-écrire. Je voulais te causer régie publicitaire, car je crois que nous sommes les 2 rares kinés à utiliser ce moyen de monétisation !
A bientôt,