Gagner de l’argent avec un blog santé… et intégrité ! Mes déboires et (petits) succès

Gagner de l’argent avec un blog, ou en écrivant sur internet, en 2024, depuis chez soi. Sur les sujets de son choix.

Le rêve de beaucoup de personnes. Jusqu’à 1000 personnes par mois tapent « gagner de l’argent avec un blog » sur Google chaque mois.

Sans compter toutes les expressions dérivées : vivre de son blog, à partir de combien de visiteurs un blog devient rentable, etc.

J’ai lancé le site / blog sur lequel vous êtes en septembre 2019. Initialement pour mettre à jour mes connaissances dans le domaine de la kinésithérapie.

Et partager les informations que je glanais à droite à gauche avec des collègues kinés, médecins, ou des patient(e)s.

J’ai écrit avec beaucoup de plaisir et de constance. Voyant que le trafic sur mon site augmentait, je me suis alors demandée : et si mon site devenait aussi une source de revenus secondaires ?

Cela me permettrait peut-être de créer encore plus de contenu que j’estime fiable, utile, plus argumenté et sourcé que ce que l’on peut voir sur Doctissimo et sites du même type ?

Cependant, j’apportais – et j’apporte toujours – une énorme importance à plusieurs choses qui me semblaient en profonde contradiction avec la possibilité de monétiser mon site (cela veut dire gagner de l’argent par son biais).

Par exemple :

• il est hors de question pour moi d’exagérer l’efficacité qu’on peut attendre d’un traitement ou d’un dispositif, ou de ne pas évoquer ses possibles effets secondaires ;
• je ne veux pas faire croire qu’il existe des exercices, des protocoles ou des solutions miracles à chaque problème ;
• je ne souhaite pas écrire des choses sous un angle déjà vu et revu, des pâles redites de ce qu’on trouve déjà partout ailleurs.

Hors, la plupart des créateurs ou créatrices de contenu qui gagnent de l’argent en ligne dans la santé, la rééducation, ont recours (selon ma propre appréciation) à des degrés plus ou moins importants à ce que je ne voulais pas faire.

J’ai donc décidé de vous délivrer ici le fruit de mes (nombreuses) réflexions et expérimentations à ce sujet, depuis plusieurs années.

Cela me semble d’autant plus important que je vois rarement des articles qui abordent le sujet de la monétisation de contenu en ligne sous cet angle : comment le faire avec intégrité scientifique ET morale. Même si je sais bien sûr que beaucoup de blogueurs ont cette préoccupation.

De manière plus générale : peut-on gagner sa vie en écrivant sur internet des choses les plus vraies possibles sur le monde, et sans redire sous le même angle ce qui a déjà été dit partout ailleurs ?

Je serais ravie si vous laissiez en commentaire votre avis et vos propres réflexions à ce sujet. Et que vous m’indiquiez aussi, le cas échéant, s’il y a des choses qui vous semblent erronées dans mon raisonnement, dans ce que j’ai mis en place.

♻️ Dernière mise à jour : octobre 2023.
👩‍⚖️ Déclaration de liens d’intérêts financiers : liens WordPress.com et LiveMentor affilié. Ma déclaration de liens d’intérêt complète est en mentions légales.
Rédigé par Nelly Darbois, kiné et rédactrice scientifique

Comment j’en suis venue à créer et monétiser mon blog santé

Depuis mon plus jeune âge, j’adore écrire. Et lorsque j’ai découvert qu’il existait d’autres livres que les romans et la fiction – les essais, j’ai encore pris plus de plaisir à écrire des textes informationnels, documentaires plutôt que fictionnels.

J’ai tantôt voulu être journaliste, avocate, procureure de la république, enseignante-chercheuse… Des métiers où la rédaction, la recherche de rigueur, d’argumentation et de sources a toute sa place.

Et puis par pragmatisme, j’ai préféré m’orienter vers des études de kinésithérapie.

Il y a plus de débouchés certaines et rapides, et ce métier me correspond parfaitement sur de nombreux aspects.

Il n’empêche que j’ai toujours écrit : rapports scientifiques, chroniques de lecture, mémoire de recherche, articles pour des sites internet, diaporama pour des cours, longs emails (quelques ami(e)s précieux s’en souviennent sans doute)…

Pendant longtemps (quelque chose de l’ordre de 10 ans !), j’ai fait cela sans intention lucrative : juste pour le plaisir d’écrire et de partager mes connaissances ou réflexions.

Puis j’ai découvert l’univers de la rédaction web, notamment en santé.

Une idée a alors germé : peut-être pourrais-je faire d’une de mes « passions » mon deuxième métier, rémunéré ?

Un obstacle cependant m’apparaissait assez insurmontable : il n’était pas question pour moi d’écrire n’importe quoi.

J’ai refusé environ 70 % des missions rémunérées qu’on m’a proposé dans la rédaction web.

Pas à cause du tarif proposé (bien que ça soit aussi arrivé) mais plutôt de la nature des contenus qu’on voulait que je crée :

• des articles vantant les bénéfices du CBD (alors que l’efficacité qu’on peut attendre du cannabidiol est limitée) ;
• du contenu sur la nutraceutique, les compléments alimentaires – là encore, un énorme décallage entre les effets probables des compléments sur la santé et les attentes qu’ont les personnes qui en prennent ;
• des textes sans profondeur comme il en existe déjà des dizaines sur internet, sur des pathologies ou des traitements ;
• etc.

J’ai tout de même au fil du temps pu vivre très décemment de la rédaction médicale, en parallèle de mon activité de kiné à domicile.

Je suis ravie d’avoir pu rencontrer des client(e)s en rédaction qui étaient aussi dans ma dynamique. Même s’il faut très souvent que je rappelle que je privilégie la qualité à la quantité.

Mais écrire pour soi-même, sans aucun intermédiaire, est encore plus plaisant. Et offre toujours plus de liberté.

C’est pour cela que j’ai décidé de monétiser mon site internet. C’est-à-dire, gagner de l’argent par son biais.

À condition cependant que cela n’ait pas d’impact sur :

• la qualité scientifique du contenu délivré (ou du moins ce que j’en perçois),
• et sur le plaisir que je prends à écrire, tous les jours.

Cependant, l’Ordre professionnel auquel j’appartiens en tant que kiné (par obligation légale) tout comme le Code de la santé publique m’interdisent de « pratiquer la kinésithérapie comme un commerce ». Je vous laisse imaginer l’infinité d’interprétations possibles de cette obligation.

Ces interprétations possibles sont telles que j’ai décidé de ne pas en tenir compte. Raisonner en termes d’intégrité en général (et non légale) me suffit. C’est d’ailleurs sans doute pour cela que je souhaiterais que nous ayons plus de droits politiques en tant que citoyen(ne)s : pour qu’un plus large échantillon de la population puisse décider du fonctionnement de nos institutions.

Voilà maintenant comment je m’y suis prise pour gagner de l’argent avec mon site sans tomber dans des pratiques avec lesquelles je ne suis pas alignée… Ou plutôt, comment j’ai essayé de m’y prendre ! Car vous le verrez, cela n’a pas été sans encombres et échecs !

Les méthodes que j’ai utilisé (ou refusé) pour gagner de l’argent avec mon blog santé

Je vais énumérer et détailler tout ce que j’ai mis en place (et abandonné, ou conservé) pour gagner de l’argent via mon site.

Je vous dirai en toute transparence si cela a marché ou non.

Je le fais dans l’ordre chronologique : des méthodes que j’ai testé en premier à celles que j’ai testé en dernier, et que j’utilise toujours. J’évoquerais aussi celles que je n’ai volontairement pas testé.

Je vous dirais enfin ce que j’en pense en termes d’intégrité, d’éthique : est-ce que je trouve ces méthodes de rémunération « saines » ? Pourquoi ?

C’est d’ailleurs sur ce point que j’apprécierais énormément d’avoir des retours, particulièrement si vous n’êtes pas d’accord avec moi.

Accepter (ou proposer) des backlinks

Un des premiers articles que j’ai écrit sur mon site portait sur les correcteurs de posture pour le dos. Ils ont un peu perdu la côte, mais à l’époque (en 2019), ils étaient vraiment très à la mode.

Et je trouvais que la plupart du contenu qu’on voyait à leur sujet sur internet était bourré d’affirmations infondées. Peu s’interrogeaient sur la pertinence théorique du dispositif au regard de nos connaissances en anatomie et physiologie humaine.

Ni de son efficacité empirique : dispose-t-on d’études à son sujet ? Si oui, quels paramètres sont évalués ? Avec quels résultats ?

Mon article s’est assez vite bien positionné dans les moteurs de recherche, et était visité plusieurs dizaines de fois par jour.

J’ai donc été démarchée par mail par des vendeurs (ou revendeurs) de correcteurs de posture qui me demandaient de faire un simple lien vers la page de leur boutique en ligne ou de leur produit. C’est ce qu’on appelle un « backlink ».

Et pour cela, ils me proposaient plusieurs centaines d’euros.

Créer des « backlinks » est une des stratégies utilisées pour tenter d’augmenter le trafic sur son site internet. Des « backlinks » provenant de site « d’autorité », ou en tout cas plus visités que son propres site, sont censés apporter plus de crédits et de confiance dans les algorythmes des moteurs de recherche, qui décident de plus ou moins bien positionner un site sur un mot clé particulier.

Je ne suis pas fermée par principe à cette pratique (bien qu’elle soit « interdite » par Google). Mais pour l’instant j’ai toujours dit non, car je n’avais pas envie de renvoyer vers des sites qui faisaient des promesses intenables.

J’ai récemment dit oui à un organisme de formation continue (vers lequel je renvoie d’ailleurs déjà gratuitement), mais il n’a actuellement pas donné suite, sûrement à cause de mes tarifs qu’il jugeait trop élevés.

Je n’ai jamais non plus démarché des sites pour proposer des backlinks, préférant me concentrer sur la création de contenu de qualité – tant pis si je passe à côté d’opportunités !

Revenu tiré à ce jour de ce mode de rémunération : 0 euros

Accepter (ou proposer) des articles sponsorisés ou invités

On est dans un cadre assez similaire à celui des backlinks. Certaines personnes qui ont des sites internet veulent profiter de la « vitrine » ou de « l’autorité » d’autres sites pour promouvoir leurs services, leurs produits (ou plus rarement, leurs idées).

Elles proposent donc aux propriétaires ou webmasters de ces sites :

• d’écrire à leur place un article pour leur site, article comprenant au moins un lien vers leur site, ou une mention de leur produit ;
• ou elles demandent que ce soit le propriétaire du site (ou son équipe) qui rédige cet article, pour avoir un regard « extérieur ».

Je suis aussi assez souvent démarchée dans ce cadre là. Des personnes veulent écrire un article « invité » pour mon site, où veulent que j’écrive un article « sponsorisé » renvoyant vers leur site.

Et là encore, même si je n’y suis pas formellement opposée, cela n’a encore jamais aboutit, pour les mêmes raisons qu’avec les backlinks.

Revenu tiré à ce jour de ce mode de rémunération : 0 euros.

L’appel aux dons

Dès la première année de mon site, j’ai mis en place un appel au don.

Un petit message était affiché sur toutes les pages. Je proposais à mes lecteurs et lectrices de me donner la petite somme de leur choix s’ils ou elles pensaient que le contenu leur avait été vraiment utile.

Il suffisait de cliquer sur le bouton, et un virement était possible via Paypal ou sa carte bancaire.

Résultat : échec total. J’ai laissé le dispositif environ 1 an (en 2020), avec tout de même plus de 62 000 personnes qui étaient passées sur le blog.

Revenu tiré initialement : 0 euros !

Plus récemment (début 2023) j’ai remis sur quelques pages ciblées un appel au don. Je l’ai fait sur mes articles les plus vus et commentés, notamment sur celui au sujet du Revitive Médic. Où des personnes me remercient de leur avoir fait économisé des centaines d’euros (cf commentaires).

Revenu tiré : 3 dons d’une valeur totale de 14 euros (merci beaucoup d’ailleurs !).

Revenu moyen par visiteur : 0.00028 euros !!

Bilan sur l’appel au don pour monétiser mon blog. C’est le mode de rémunération qui m’apparaît comme le plus « pur » et idéal ! Ce n’est cependant pas une source de revenu sur laquelle je peux compter, même si je trouve cela sur le papier très chouette.

Mais je pense que l’on est trop habitué à avoir accès à des informations gratuites sur la santé sur internet (sur des sites qui se rémunèrent via la publicité, comme Doctissimo, Passeportsanté, etc.) pour être prêt(e) à payer pour cela.

Ce n’est pas vrai pour tous les secteurs et toutes les activités : mon copain Chrismich (plus connu sous le nom de son excellente chaîne de vulgarisation, Hygiène mentale) est un parfait contre-exemple. Il a longtemps dépassé les 1000 euros mensuels de dons en « tips » via tipee. Sans jamais brader la qualité scientifique du contenu crée.

La subvention

Une des choses qui me motive le plus à écrire sur la santé ? Faire en sorte qu’il y ait plus de contenu visible et accessible qui se base sur les questionnements des gens sans pour autant faire des promesses intenables.

Sans dire aux gens ce qu’on pense qu’ils veulent lire. En essayant de refléter au mieux l’état actuel de nos connaissances (ou de notre manque de connaissance).

C’est pour cela que j’ai aussi eu l’idée suivante : et si j’arrêtais tout avec mon site, pour me consacrer uniquement à l’édition de pages Wikipédia ? Wikipédia est un des sites les plus visités au monde.

Et les articles sur la santé sur Wiki sont souvent de très faible qualité, faute de personnes qui consacrent du temps à les éditer. Pourtant, ils apparaissent souvent dans les premiers résultats lorsqu’on fait des recherches sur internet.

J’étais (et suis toujours) rédactrice bénévole sur Wikipédia depuis plus de 10 ans. Mais ce projet de grande ampleur nécessitait selon moi un soutien financier pour voir le jour, et pour y consacrer suffisamment de temps.

J’ai donc sollicité une « subvention » au Conseil national de l’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes, pour qu’ils financent ce projet. En argumentant sur l’intérêt selon moi en termes de santé publique, mais aussi pour l’avancée de la profession.

Résultat : l’Ordre n’a pas donné suite.

Revenu tiré : 0 euros.

Quelques années plus tard, j’ai tout de même finalement développé une activité professionnelle en lien avec wikipédia, en étant consultante et rédactrice wikipédia freelance pour des entreprises, institutions et personnalités.

Les prestations de service, le consulting, les missions de freelance

J’étais déjà rédactrice scientifique et web depuis quelques mois quand j’ai lancé mon blog. Mes client(e)s me trouvaient par des sites mettant en lien des rédacteurs et des client(e)s dans le besoin de textes.

Quand mon site a commencé à recevoir plusieurs dizaines de visiteurs et visiteuses par jour, j’ai présenté mon activité de rédactrice freelance aussi sur mon site. Et parfois sur certains articles du blog (comme celui qui compare les logiciels pour les kinés) qui pouvaient être consultés selon moi par des personnes ayant des besoins en rédaction.

C’est ce qu’on appelle l’inbound marketing : technique visant à « faire venir le client à soi » plutôt qu’aller le chercher. Très agréable pour moi qui (comme sûrement beaucoup) n’aime vraiment pas la prospection, le démarchage.

Est-ce que cela a marché ? Oui, vraiment. Le « retour sur investissement » est cependant très difficile à évaluer. Car les personnes en général ne font pas appel à mes services uniquement parce qu’elles ont vu mon site. Elles ont aussi souvent cherché plus d’infos sur moi, notamment sur LinkedIn et Malt.

Elles ont peut-être aussi vu que j’avais écrit pour d’autres médias.

Il est donc difficile d’attribuer un gain précis à l’argent que j’ai gagné par ce biais. D’autant plus qu’il nécessite de passer du temps derrière à créer des textes pour ces client(e)s, et à gérer l’interaction.

Estimation du revenu tiré : plusieurs centaines d’euros par mois (voire plus). Mais moyennant du travail en plus : de la rédaction pour les client(e)s. On n’est pas dans un revenu « passif », où il n’y a aucun ou quasiment aucun effort/travail supplémentaire à faire pour être rétribué, où l’on est rémunéré directement pour le contenu déjà crée sur son blog.

L’affiliation

L’affiliation est – avec l’affichage de publicités – un des moyens les plus décrits pour monétiser « facilement » un site ou un blog. Il s’agit de faire un lien affilié vers un produit ou un service.

Cela signifie que des cookies permettent de savoir que c’est tel site/personne qui vous renvoit vers ce produit ou service. Si vous achetez le produit ou service, la personne qui vous a renvoyé vers lui reçoit une petite commission (de l’ordre le plus souvent de 1 à 10% du montant de l’achat), et cela ne vous coûte à vous pas plus cher.

Si je ne suis pas non plus fermée sur le principe avec cette forme de monétisation, j’étais bien embêtée. Je trouve souvent qu’on exagère l’efficacité à laquelle on peut s’attendre de dispositifs en santé.

Mes articles ont donc souvent une connotation plutôt « critique ». Ou en tout cas, la plupart n’incitent pas à l’achat.

Mais parfois les preuves pour l’efficacité d’un dispositif, ou son rationnel, sont meilleures.

J’ai donc mis en place l’affiliation via Amazon lorsque j’évoque des produits de santé, de manière purement descriptive. En indiquant toujours des alternatives possibles à l’achat par internet (types de magazins, Leboncoin, etc.).

Et plus récemment, je pratique aussi l’affiliation (mais pour l’accès gratuit à l’outil !) pour un des rares outils que j’utilise avec une grande satisfaction, Indy. Simplement en l’évoquant quand le sujet de l’article s’y prête.

J’ai bien conscience bien sûr que le fait de toucher une petite commission peut influencer mon jugement. Mais je pense faire preuve dans mes articles de suffisamment d’argumentation et de transparence pour que les personnes puissent se faire leur propre avis avec toutes ces informations, et évaluer si selon elles je suis « totalement corrompue » ou non 😉 !

Revenu : quelques dizaines d’euros par mois. (J’en dis plus sur mes chiffres précis dans la partie Combien je gagne avec mon blog santé).

Les téléconsultations / le coaching

Je ne fais pas de téléconsultations dans le cadre de mon activité de kiné sur Fonto Media. Pour plusieurs raisons :

• trop redondant avec mon activité de kiné à domicile (édit d’août 2023 : que je viens d’aileurs d’arrêter, pour me consacrer à 100 % à l’écriture sur Fonto Media et au freelancing Wikipédia) ;
• un peu limite sur le plan réglementaire. Nous pouvons intervenir sans ordonnance en tant que kiné seulement dans des conditions bien spécifiques que ne rempliraient souvent pas les personnes qui seraient intéressées par ce service.

En revanche, j’ai proposé des téléconsultations (1 session par personne uniquement) par le biais de mon autre site, observatoire-hyperhidrose.fr. J’ai arrêté alors que j’avais de plus en plus de demandes : des médecins et chirurgien(ne)s me recommandaient aux personnes « en détresse », alors que j’avais conçu mon service pour les personnes « hors système de soin » qui me trouvaient par internet. Je trouvais qu’il y avait un trop gros décallage entre ce que je pouvais apporter aux gens envoyés par leur médecin et leurs attentes.

Je ne proposais pas sur ce site non plus de coaching, même si on me le demande de temps en temps : ce que j’aime par dessus tout c’est permettre aux gens qui le souhaitent d’être autonomes, indépendant(e)s dans la gestion de leur santé. Je suis mal à l’aise avec le coaching, même si c’est sans doute parfois un passage obligé pour certaines personnes, et un souhait légitime de leur part.

Revenu : environ 100 euros brut/mois (1 consultation par mois en moyenne). Là encore, il ne s’agit pas d’un revenu passif tiré de mon site puisqu’il s’agit d’une prestation de sevice.

Voir aussi : comment développer une patientèle / clientèle par internet ?

La publicité

Le modèle économique de très nombreuses entreprises repose sur la publicité. C’est cette publicité qui en grande partie nous permet par exemple de disposer d’outils et contenus gratuits comme :

• le moteur de recherche de Google,
• des millions de vidéos sur Youtube,
• des recettes de cuisine végan sur Marmiton,
• des émissions de radio,
• et des journaux télévisés sur TF1.

Des entreprises – qu’on appelle annonceurs – paient pour diffuser des informations à leur sujet dans des médias. Pensant que le retour sur investissement est très intéressant. Ce qui n’est pas certain… (Vous trouverez plus d’infos à ce sujet notamment dans le podcast Freakonomics.)

Lorsque j’ai débuté mon site, j’avais souscrit à un hébergeur gratuit (WordPress.com), pour ne pas avoir de frais liés à l’hébergement. En contrepartie, un peu de pub était affichée sur mon site, mais je ne touchais pas d’argent.

Lorsque le nombre de visites sur mon site a augmenté, j’ai basculé sur leur offre payante et sans pub de WordPress.com.

Puis je me suis posé la question : suis-je prête à mettre de la publicité sur mon site ? J’ai décidé que oui… au bout d’un an de reflexion ! (Oui, oui, les choses se sont faites lentement ici !)

Je me suis dit qu’avec toutes les infos factuelles que j’essayais de communiquer, certaines personnes étaient encore séduites par les arguments marketing des pubs, ce n’était plus de mon ressort.

Surtout, n’importe qui peut s’il ou elle le souhaite utiliser des bloqueurs de pub pour éviter de voir afficher la pub (ça existe même sur les smartphones) !

J’ai d’abord fait au plus simple pour afficher de la pub, via la régie proposée par Google, AdSense.

Plus récemment, en janvier 2023, j’ai souhaité me tourner vers une régie publicitaire offrant de meilleurs gains avec moins de pub.

Après en avoir contacté plus d’une quarantaine (cela fera d’ailleurs l’objet d’un article à part entière tant on trouve peu d’infos sur le sujet), j’en ai trouvé une qui cochait « tous mes critères ».

Revenu : plus de 500 euros brut par mois aujourd’hui. Chiffres plus précis dans mon rapport sur les revenus généré par mon site santé.

La vente d’ebooks

Aimant beaucoup écrire, je me suis demandée si je ne pouvais pas créer encore plus de contenu au format écrit. J’ai identifié des sujets qui se prêtaient plus au format ebook qu’articles, plutôt sous la forme de guides illustrés. Pour les curieux et curieuses, ils sont ici.

En vente directement via mon site, et pas sur Amazon. Pour avoir une marge plus importante. Et aussi parce que le formatage pour la mise en ligne sur Amazon prend du temps.

D’abord à destination des kinés.

Je pensais en vendre 1 à 2 par mois (au tarif de 16,13 euros l’un). J’en ai vendu pour l’instant plus que prévu : plutôt 1/2 par semaine que par mois.

J’ai donc décidé d’en créer un aussi pour les patient(e)s, encore un peu moins cher : 12 euros l’un.

Revenu : environ 250 euros en 1 mois et demi, mais je ne sais pas si cette source de revenus sera pérenne dans le temps. Il y a peut-être l’effet « nouveauté », de lecteurs et lectrices anonymes de longue date de mon site.

Le taux de conversion (personnes qui consultent la page de présentation d’un de mes 5 ebooks et qui décident de l’acheter) est d’environ 1 %. Ramené en revanche au nombre de visites sur les pages où ils sont évoqués, le taux de conversion est bien inférieur, de l’ordre de 0,01 % !

J’ai crée un article complet sur comment vendre un ebook en ligne.

L’apport d’affaires

Depuis quelques mois, j’ai trop de demandes pour des missions de rédaction médicale / rédaction web par rapport au temps que je souhaite consacrer à cette activité. Si j’estime avoir dans mon réseau une personne qui peut convenir pour la mission qui m’est proposée, je mets en lien cette personne avec le client.

Et s’ils décident de travailler ensemble, la personne que j’ai mise en relation avec le client me reverse 10 % de ce qu’elle facture au client (nous nous sommes bien sûr mises d’accord là dessus en amont). C’est ce qu’on appelle l’apport d’affaire, que je pratique d’ailleurs dans l’autre sens avec une agence parisienne pour des missions d’édition et de création de pages sur Wikipédia.

Revenu : 0 euros. J’ai mis en relation 4 couples client(e)s/rédacteur ou rédactrice jusqu’à présent, mais aucune mission n’a aboutit.

Édit : j’ai d’ailleurs décidé d’arrêter l’apport d’affaires et je mets en lien les gens gratuitement.

Rendre l’accès à certains articles payants / abonnement ?

C’est ce qu’on appelle aussi un paywall : on rend l’accès à certains contenus payant.

J’y ai réfléchit mais je pense que mon site doit encore plus gagner en autorité et ancienneté avant de pouvoir se financer via ce modèle. Et surtout, je serais prête à le faire uniquement sur les articles plus « marketing » ou « développement professionnel », mais je souhaite laisser les articles santé accessibles au plus grand nombre gratuitement.

Revenu : 0 euros.

La vente de formation en ligne ?

J’y réfléchis aussi régulièrement, mais monter une formation est un sacré investissement en temps. Avec une incertitude de succès derrière. Sauf si l’on s’occupe de co-construire la formation avec celles et ceux à qui elle est destinée et de faire un lancement, des pré-ventes… Mais cela est un travail à part entière, et il restera toujours une incertitude.

Et c’est du temps qu’on ne prends pas pour rendre nos connaissances tout de suite accessibles.

De plus, je ne suis pas sûre que je prendrais du plaisir à créer une formation sur les thématiques les plus susceptibles de « marcher ».

Enfin, écrire et former sont deux choses différentes. Et même si j’ai eu l’occasion par le passé d’enseigner en formation initiale comme continue, je pense tout de même être plus efficace dans la rédaction que la formation.

C’est donc un mode de financement que je laisse de côté, au moins pour l’instant. Édit de janvier 2024 : j’ai dorénavant créer des e-learnings sur des sujets très peu traités chez les professions de santé !

Revenu : 0 euros.

Édit avril 2023 : quelques semaines après avoir écrit cet article, je me suis finalement lancée et j’ai mis en ligne ma première mini-formation, sur un sujet qui me tient à coeur et pour lequel je suis assez régulièrement sollicitée : l’édition sur Wikipédia. J’ai pour projet de développer d’autres formations du même type, en fonction des retombées de la première ; on verra ce que ça donne !

La monétisation de mes newsletters ?

Cela fait seulement quelques semaines que j’envoie une newsletter hebdomadaire aux professionnels qui se sont inscrit(e)s sur mon site. Principalement des kinés, mais aussi des médecins, avocat(e)s et conseiller(e)s de l’Assurance maladie.

Il y a actuellement un peu plus de 1000 inscrit(e)s dessus.

J’ai aussi une newsletter via mon site observatoire-hyperhidrose, avec 385 abonné(e)s, des personnes atteintes d’hyperhidrose.

Je sais que certaines personnes monétisent leur newsletter. Avec un ou plusieurs des moyens dont j’ai déjà parlé pour monétiser un blog :

• l’abonnement (cela ne marcherait pas pour mes newsletter) ;
• la publicité / le sponsoring (afficher du contenu à caractère informationnel voire promotionnel sur un service ou produit susceptible d’intéresser l’audience, moyennant rémunération) ;
• l’affiliation ;
• la vente de leurs propres produits.

Je suis abonnée à plusieurs newsletters anglophones qui pratiquent une ou plusieurs de ces techniques de monétisation, et cela ne me gène absolument pas car :

• leur contenu gratuit est excellent et a beaucoup de valeur,
• elles sont très transparentes.

Je ne suis donc pas fermée à pratiquer toutes ces choses, à condition que cela soit transparent et équilibré. Mais je ne cherche pas particulièrement à le développer. Et vu mes précédentes expériences jamais abouties avec les backlinks et le sponsoring, je doute que des personnes seraient intéressées par mes critères exigés de transparence et autre !

Revenu actuel : 0 euros (pour le sponsoring intégré à la newsletter)

Combien peut-on gagner avec un blog ? Mes revenus

Jusqu’à présent, je vous ai surtout causé stratégie de monétisation.

Mais je sais qu’en général, quand on lit un article sur les moyens de monétiser un blog ou du contenu en ligne, on veut surtout du concret : des chiffres !

Revenus de mon blog en 2022

Voici mes revenus tirés de mes sites en 2022. Fonto Media sur lequel vous êtes actuellement, mais aussi observatoire-hyperhidrose.fr, un site que je tiens depuis 11 ans, mais que j’ai monétisé que depuis seulement 2 ans environ :

• Publicité sur Fonto Media : 1884 euros soit 157 euros/mois brut (mon trafic a quadruplé depuis janvier 2021, je gagne maintenant début 2023 plus de 500 euros brut/mois via la publicité sur Fonto Media) ;
• Marketing d’affiliation : 1193 euros soit 99 euros/mois brut
• Téléconsultations sur observatoire-hyperhidrose uniquement : 900 euros soit 75 euros/mois brut
• Publicité sur Youtube (ma chaîne a atteint les 1000 abonnés, seuil permettant la monétisation, courant 2022) : 108,72 euros soit 9 euros/mois (aujourd’hui, je suis plutôt autour des 30 euros/mois). Voir aussi : combien rapporte 1 million de vues sur Youtube.

Les frais liés à mes sites pour 2022 sont de 600€ pour l’année (hébergement et conseil via wordpress.com).

Il faut enlever environ 30 % de cotisations URSSAF et caisse de retraite à ces sommes mensuelles brutes pour avoir le revenu net.

Avant impôt sur le revenu, frais et cotisations déduites, mon blog santé m’a rapporté 2256 euros en 2022, soit 188 € net/mois. Sans compter la prestation de service en rédaction web et conseil Wikipédia (mes chiffres tirés de ces activités sont ici).

Si on enlève l’impôt sur le revenu, et mes dons annuels de 10 % de mes revenus après impôt, il ne reste plus grand-chose ! Surtout si on ramène au temps passé (plusieurs heures par semaine).

Mais :

• ce chiffre ne prends pas en compte ce que me rapporte le site via le freelancing (mais qui rajoute du travail derrière). J’en parle dans mon article sur le salaire dans la rédaction web ;
• ces revenus sont exponentiels avec le temps. Je « capitalise » pour plus tard en quelque sorte, car ces revenus existeront toujours en faisant une simple maintenance mensuelle du site. Du moins, tant que les modèles économiques utilisés existeront toujours.

Mes revenus de mon blog en 2023

Qu’en est-il concrètement de cette capitalisation sur le temps ?

• en janvier 2022, j’étais à 167 € net. ;
• pour le mois de janvier 2023 : j’étais à 349 € net (et probablement plusieurs centaines d’euros en plus sur les mois à venir) ;
• en septembre 2023, un mois après avoir décidé de faire de mon blog mon seul travail, j’ai généré 3 275 € de revenus brut (il faut enlever environ 30% de cotisation et d’impôts sur le revenu, soit 2 293€ net). Je fais le détail ICI (en anglais, vous pouvez traduire avec GoogleTranslate en faisant un clic droit > Translate/Traduire).

Cela est à mettre en relation avec :

• le temps conséquent consacré au site ;
• son ancienneté de 3 ans ;
• son trafic mensuel (110 000 pages vues en janvier 2023).

Voir aussi : à partir de combien de visiteurs et visiteuses un blog devient « rentable » ? et mon bilan 2023 du blog et de mon activité de freelance.

Que penser des revenus tirés des blogs en général ?

Si j’avais simplement accepté toutes les opportunités de posts sponsorisés ou backlinks qu’on me propose chaque semaine, les revenus générés seraient nettement supérieurs.

Mais cela me satisfait beaucoup plus de rémunérer mon site comme je l’entends, selon mes propres critères éthiques. Je pense aussi que cela est plus viable sur le long terme.

Et je suis contente aussi que ces chiffres ne me fassent pas rentrer dans le clan des gourous qui « promettent » des revenus passifs en quelques mois grâce à beaucoup de travail et un blog ! Ces personnes selon mon point de vue :

• oublient souvent de considérer des choses de l’ordre de l’éthique ;
• n’intègrent pas dans leur pronostic la somme de gens qui ont échoué. Souvent d’ailleurs en remettant la faute sur elles :
  • parce qu’elles n’ont pas assez travaillé ;
  • parce qu’elles n’ont pas suivi la bonne méthode (celles qu’ils vendent eux-même en l’occurrence) ;
  • parce que leur idée n’était pas bonne.

Mon conseil si vous souhaitez lancer un blog ou un site dans l’idée de le monétiser, et que vous cherchez à vous former pour cela : oubliez toutes les formations proposées par des personnes qui vivent princpalement de la vente de formation pour apprendre à vivre de son blog ou d’activités en ligne ! Surtout si vous devez payer de votre poche.

Personnellement, lire du contenu gratuit en ligne et lire et écouter beaucoup de témoignages anglophones sincères de bloggers via des sites, forums, podcasts et groupes facebook m’a amplement suffit pour me former et motiver (je vous mets des ressources gratuites en fin d’article).

Et la seule formation pour laquelle j’ai hésité à souscrire (j’attends en fait d’avoir assez de sous sur mon CPF, qu’on peut utiliser en tant que kiné) est celle de LiveMentor.

(Le lien pour LiveMentor est d’ailleurs affilié. J’espère qu’après avoir lu cet article, vous vous doutez que si je renvois vers eux, c’est que j’ai eu de bons retours. Et surtout, ils permettent d’être pris en charge à 100 % dans le cadre de la formation continue. Par contre, je pense que leurs formations sont surtout destinées aux personnes débutantes ou intermédiaires, pas aux personnes déjà trop avancées. Et leur contenu gratuit en libre accès est déjà pas mal.)

Encore une fois, selon moi, se former via une formation spécifique n’est pas un critère déterminant de réussite de son projet. (Désolée pour LiveMentor !)

Comment j’ai réussi à augmenter le trafic mon blog santé ?

En janvier 2023, un peu plus de 3 ans après avoir crée mon site, j’ai franchit la barre fatidique des plus de 100 000 pages vues par mois.

💡J’ai écrit un article détaillé où j’explique comment j’ai réussi au fil du temps à bien positionner dans Google mon blog.

Conséquences positives de l’impact de trafic sur mon blog santé

Je me réjouis vraiment de savoir que certaines de mes pages sont mieux référencées que certaines de Doctissimo et consorts sur les mêmes sujets, car je pense que la qualité de l’information délivrée est meilleure de manière générale sur mon site (pardonnez moi peut-être ma prétention !).

C’est ma principale source de satisfaction, avant les revenus générés. (Heureusement d’ailleurs, car au regard du temps passé, j’aurais mieux fait de faire autre chose si je comptais seulement sur les gains monétaires !)

Effet indirect aussi appréciable de mon site : je suis de plus en plus souvent contactée par des journalistes santé/médical de Doctissimo ou d’autres médias similaires qui souhaitent s’appuyer sur mes articles pour rédiger leur contenu ! Cela peut participer à un petit niveau à élever je l’espère la qualité scientifique de l’information qui y est délivrée.

Je remercie d’ailleurs très sincèrement ces journalistes qui prennent le temps de faire ce genre de démarche. Étant moi-même aussi parfois rédactrice médicale, je sais que le temps qu’on pense à améliorer la fiabilité du contenu que l’on rédige n’est pas forcément récompensée ! Donc, vraiment, merci et bravo aux journalistes qui sont dans cette démarche 🙂.

Les grandes principes utilisés pour améliorer le référencement de mon blog santé

Je n’ai pas utilisé d’astuces magiques pour faire en sorte que mon site soit de mieux en mieux référencé dans Google et de plus en plus visité (zut, je ne pourrai pas vous vendre une formation « mes 10 secrets sur le SEO » !). J’ai simplement suivi des grands principes généraux. En suivant par exemple les recommandations de Google à l’usage des webmasters.

J’ai surtout écrit :

• de longs articles ;
• très documentés et sourcés, avec des liens externes vers des publications scientifiques internationales. C’est d’ailleurs un très grand plaisir pour moi de voir que des centaines de personnes tous les jours adhèrent à cette manière d’informer sur un problème de santé  ;
• qui répondaient aux principales questions des patient(e)s, kinés, médecins et internautes.

J’ai aussi fait en sorte de structurer correctement mes articles. Et d’ajouter des les liens internes entre chaque article.

Je n’ai jamais mis en place de stratégie spécifique pour obtenir de maière rémunérée des liens vers mon site (backlinks).

Je n’utilise quasiment pas les réseaux sociaux. Un peu depuis mi-2022, au rythme d’un post LinkedIn par semaine, et d’une republication automatique de mes posts sur Twitter.

Je n’utilise quasimment pas Facebook pour informer sur mon contenu, mais la plupart des gens qui viennent des réseaux sur mon site viennent de Facebook. Sûrement d’autres personnes qui relaient.

• 90 % des gens qui viennent sur mon site y viennent via une recherche sur Google ;
• 7 % viennent directement, en tapant l’URL de mon site dans leur navigateur ;
• les 3 % restant proviennent des réseaux sociaux, d’autres moteurs de recherche, de ma newsletter ou de personnes qui relaient mon contenu sur des sites ou par mail.

J’en dis un peu plus sur mon processus d’écriture et d’optimisation SEO dans mon article : Comment je suis passée de 0 à 100 000 visiteurs/mois grâce au référencement naturel (SEO). D’autres articles à venir sans doute sur le sujet !

Synthèse : ce qui a marché et moins bien marché pour monétiser mon blog santé, avec intégrité

J’ai essayé de synthétiser cet article sous forme de tableau.

Je ne sais pas du tout dans quelle mesure ces chiffres sont représentatifs de ce à quoi on peut s’attendre pour n’importe quel blog ou site avec un trafic et une thématique similaire.

Il est en effet très difficile d’avoir des statistiques précises sur la « rentabilité » du modèle économique du blog ou d’un site internet. Et encore moins pour la francophonie.

D’autant plus qu’il y a tellement de voies possibles de monétisation !

Vous trouverez tout de même en fin d’articles des liens vers quelques données empiriques provenant d’échantillons un peu plus larges que ma propre personne.

Technique	Passif (ne nécessite pas du travail en plus du contenu crée)	Mon avis général	Gain brut avec 110 000 vues/mois sur mon site 1 et 3 000 vues/mois sur mon site 2
Backlink	Oui	Pourquoi pas, à condition de le faire en toute transparence selon moi	0 – j’ai refusé les opportunités ou mes conditions de transparence n’ont pas été acceptées
Articles sponsorisés / invités	Non/Oui	Pourquoi pas, à condition de le faire en toute transparence selon moi	0 – j’ai refusé les opportunités ou mes conditions de transparence n’ont pas été acceptées
Dons	Oui	Idéal, mais fonctionne difficilement quand les internautes sont habitués à pouvoir consommer du contenu gratuit sur le sujet	< 10 €
Subvention	Oui	Nécessite du temps pour monter le projet et le faire financer, mais une alternative à avoir en tête. Cela n’a pas marché dans mon cas.	0 – n’a pas fonctionné
Prestations de service	Non	Fonctionne bien, mais n’est pas du tout passif : il faut créer de nouveaux contenus pour les client(e)s. Et écrire pour d’autres, aussi sympas soient-ils, n’a pas la même saveur	Qqs centaines d’euros. Difficile à quantifier précisément
Affiliation	Oui	Pas de soucis d’intégrité selon moi tant qu’on informe clairement et objectivement sur les effets (positifs comme négatifs) raisonnables à attendre d’un produit, d’un service, d’un traitement. Et qu’on est transparent sur le caractère affilié	40 à 200 €
Téléconsultations	Non	Quand on gagne en visibilité, certaines personnes peuvent être demandeuses de téléconsultation, voire coaching. On sort du travail d’écriture rémunéré, puisqu’il faut produire une prestation d’accompagnement et de conseil, en direct, de vive voix.	0 à 100 €
Publicité	Oui	Des bloqueurs de pub existent, et on surestime probablement l’effet des pubs sur le comportement des consommateurs et consommatrices. Utiliser les pubs sur mon site ne me pose pas de soucis d’intégrité (mais je prends volontiers tout avis contraire argumenté !).	500 €
Ebooks	Oui	On ne peut pas forcément tout dire, expliquer détailler et illustrer avec un article de blog, qui serait interminable. L’ebook est un bon moyen de faire cela. Les lecteurs et lectrices peuvent apprécier d’avoir sur leur ordi un document complet sur une thématique. Si le contenu gratuit est de qualité constante, un certain pourcentage de visiteurs et visiteuses seront prêt(e)s à acheter un ebook.	200 €
Apport d’affaire	Oui	Pour transformer de la prestation de service en revenu passif. Mais nécessite beaucoup de visibilité, et un peu de relationnel.	0 pour l’instant
Paywall	Oui	Un bon compromis entre l’appel au don et la pub, mais nécessite une certaine autorité et notoriété de marque pour fonctionner selon moi.	Non mis en place
Formations en ligne	Oui	Écrire et former sont deux activités différentes, et créer une formation prend du temps. Un « bonne » blogeuse n’est pas forcément une « bonne formatrice« . C’est dans un coin de ma tête.	Non mis en place
Monétisation de newsletter	Non	Une newsletter est une extension du blog/site, c’est quelque chose à faire ET à monétiser en plus.	Non mis en place

J’ai beaucoup parlé de chiffres et d’argent dans cet article, puisque c’était la thématique centrale. Et aussi, un sujet trop souvent tabou.

Mais je n’oublis pas que j’ai crée ce site initialement par pur plaisir d’améliorer et partager mes connaissances, à l’écrit.

Et ce plaisir, 3 ans et demi après, est toujours intact !

Le fait de pouvoir être partiellement rémunérée pour cela maintenant me fait consacrer plus de temps à ce site, au « détriment » de missions de freelancing où j’écris comme rédactrice ou journaliste santé pour des revues ou entreprises.

Le fait de gagner petit en petit en notoriété (toutes proportions gardées) me permet d’aborder dès que j’en ai l’occasion d’autres sujets qui me sont chers, et (pour l’instant ?) peu populaires :

• l’altruisme efficace ;
• et l’importance (et la possibilité) de rendre nos institutions plus démocratiques.

Encore une fois, je serais ravie de lire en commentaire d’autres avis au sujet de la monétisation d’un blog avec intégrité. Même s’ils sont en contradiction avec les miens ! C’est comme cela qu’on s’améliore 🙂.

Google « interdit » les backlinks ? Ici

Le guide en accès libre sur le SEO « éthique et efficace » selon Google, ici

Les formations (et contenus gratuits) LiveMentor :

• sur le SEO : ici
• sur créer un blog avec WordPress (que j’utilise moi-même pour mes sites) : là
• sur le marketing digital : ici

Un groupe Facebook anglophone de bloggers pro : Blogging Like We Mean It

Les sources et chiffres des revenus d’une ancienne diétiticienne états-unienne qui vit de ses blogs santé : Dietetitian Side Hustle (sans compter seulement sur la vente de formations ou de contenus pour les gens qui veulent faire comme elle).

Quelques chiffres sur les blogueurs français : chiffres datant cependant de 2010. Ici

Et des chiffres et statistiques plus récents et rigoureux sur les blogeurs aux États Unis : ici