Plaidoyer, advocacy, lobbyistes… Vous avez déjà lu ces termes, vous mettez vaguement quelque chose derrière mais ça ne vous dit pas grand chose de concret ? C’était mon cas pendant pas mal d’années.
Jusqu’à ce que je prenne conscience que c’était une activité secondaire (et parfois même principale) de kinésithérapeutes, d’ergothérapeutes, de médecins et autres soignant(e)s.
J’ai décidé de consacrer un article complet de mon site à ce sujet, car je trouve qu’il est riche d’enseignement dans au moins 2 contextes pour les pros de santé :
- qui sont en quête de plus de reconnaissance professionnelle, et qui se demandent quels sont les leviers à actionner pour cela ;
- qui cherchent des façons alternatives ou complémentaire d’exercer leur activité, car ils ne se retrouvent plus dans leur quotidien actuel.
J’espère que vous prendrez autant de plaisir que moi à découvrir cet univers !
♻️ Dernière mise à jour : avril 2023.
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Sommaire
- Plaidoyer, adovacy, lobbying : définition
- Les secteurs de lobbying et plaidoyer les plus connus
- Dans le secteur de la santé ?
- Qui fait du lobbying en France pour les kinésithérapeutes et autres soignant(e)s ?
- Interview de Clarice Grote, ergothérapeute, et advocate professionnelle à temps plein
- Conclusion : comment devenir lobbyiste dans la santé ?
Plaidoyer, advocacy, lobbying : définition
Que met-on derrière ces différents termes : plaidoyer, advocacy, défense des droits, lobbyistes, quand on parle d’activité professionnelle ? C’est ce que je vais essayer de développer ici !
- Les lobbyistes, ce sont les personnes qui essaient d’influencer les prises de décision, plutôt dans le secteur publique : auprès des représentant(e)s, des personnes qui votent les lois, ou qui decident des grandes orientations politiques ou de la réglementation. Mais aussi dans le secteur privé, par exemple auprès des mutuelles, des grandes entreprises et associations internationales. Les lobbyistes font du lobbying. En français on dit aussi “groupe de pression”.
- Le plaidoyer, c’est plutôt la stratégie qu’on met en place, tout seul ou à plusieurs, à des fins de lobbying. On parle par exemple de “campagnes de plaidoyer”. La campagne peut aussi être dirigée auprès de non décisionnaires (comme les citoyen(ne)s) pour les inciter à soutenir et à faire aussi du lobbying à leur niveau à leur tour. Manifestation, envoi de lettre, démarchage direct, contact médias… Ce sont des stratégies souvent utilisées dans le cadre d’un plaidoyer.
Plaidoyer = adovacy en anglais = défense des intérêts = défense des droits. Celles et ceux qui font de l’advocacy (= du plaidoyer) sont des “advocates”.
Les secteurs de lobbying et plaidoyer les plus connus
Quels sont les secteurs de lobbying les plus connus ? Pour répondre à cette question, j’ai regardé quels mots clés étaient les plus associés à “lobbying” ou “lobbyiste” en français, puis en anglais.
En voici.
- Lobbyiste de la chasse : quelqu’un qui va chercher à défendre les intérêts et droits des chasseurs, et de tout ce qui tourne autour (port d’armes, consommation de viance, etc.)
- Lobbyiste politique, européen (parlement) : des personnes ou groupes sont enregistrés en tant que lobbyiste au sein du Registre européen de la transparence. Elles doivent dire pour qui elles rendent des comptes (cabinets de consultants, entreprises, organisations syndicales ou culturelles, autres institutions académiques). Elles déclarent clairement qu’elles interviennent auprès des membres du parlement européen pour les influencer dans leur prise de décision, et c’est normalement le seul moyen pour elles de les rencontrer.
- Lobbying assemblée nationale : pour influencer les membres du parlement français (députés et sénateurs).
- Lobbying agroalimentaire : ces actions sont plutôt réputées pour être “contre” les intérêts de santé publique.
- Lobby environnement : les personnes ou groupes qui s’impliquent pour que des lois soient prises en faveur de la “protection de l’environnement”.
- Lobby LGBT : pour la défense des droits des personnes LGBT.
Lobbyistes et plaidoyer en santé ?
Tous les secteurs peuvent faire l’objet de plaidoyer et lobbying. Même s’il me semble que c’est plus tabou en France que dans d’autres pays.
Particulièrement dans le secteur de la santé.
Le fait que des représentant(e)s de l’industrie des produits de santé (médicaments et dispositifs médicaux) “fassent pression” est plutôt mal vu.
À l’inverse, le fait que des association(e)s de patient(e)s ou de professionnel(le)s de santé exposent leur opinion est plutôt bien vu.
Comme si le fait d’avoir des enjeux lucratifs moins importants garantissait la “pureté” de l’opinion. Mais il existe d’autres enjeux, notamment de reconnaissance.
Les prises de décisions devraient se faire idéalement sur la base de ces avis, opinions et intérêts parfois contradictoires. En tentant compte des différentes parties prenantes.
Un exemple concret avec la revue Prescrire, une revue à destination des médecins et autres professionnels de santé. C’est la seule revue médicale française indépendante financièrement de l’État et des industriels.
L’idée est de véhiculer des informations qui garantissent le plus la santé des bénéficiaires des soins.
Leurs articles sont écrits par une équipe de rédaction. Puis relus, critiqués et annotés par des relecteurs et relectrices (j’en fais partie). Le fait d’avoir un lien d’intérêt financier avec le sujet traité dans l’article n’interdit par d’écrire ou relire ces articles.
Les idées et arguments avancés ne sont pas jugés en fonction des intérêts qu’on a à les diffuser. Mais en fonction de leur qualité intrinsèque.
C’est une attitude que j’apprécie beaucoup.
Qui fait du lobbying en France pour les professionnels de santé ?
En France (comme dans probablement beaucoup de pays) les soignant(e)s mènent aussi des actions pour faire valloir leurs droits, voire en acquérir de nouveaux. Certains en font d’ailleurs une partie de leur coeur de métier, même s’ils ne se reconnaissent pas forcément derrière l’étiquette de lobbyiste.
- Les présidents et membres des Ordres professionnels : ordre des médecins, des masseurs-kinésithérapeutes, des infirmiers et infirmières, etc. Ces professionnels reçoivent des indemnités forfaitaires. Par exemple, 9 177 euros brut par mois entre 2014 et 2018 pour le président du Conseil de l’ordre des médecins. (Source : Rapport de la Cour des comptes, 2019)
- des députés (et éventuellement des membres du ministère) ;
- certain(e)s syndicalistes et membres des Unions régionales des professionnels de santé (URPS) ;
- des associations d’étudiant(e)s en santé ou de professionnels de santé, à rayonnement national, européen ou international ;
- des indépendant(e)s.
Interview de Clarice Grote, ergothérapeute, et advocate professionnelle à temps plein
J’écoute beaucoup de podcasts (compagnie idéale pour la marche ou les footings en solo). Bien que mon anglais soit assez mauvais, je m’essaie tout de même à en écouter des anglophones, car cela ouvre d’autres horizons.
Et c’est comme ça que j’ai découvert le podcast de Clarice, Amplify OT. Une jeune ergothérapeute aux États-Unis qui ne travaille plus de manière conventionnelle, mais reste tout de même 100 % ergothérapeute au quotidien… Il n’en fallait pas plus pour piquer ma curiosité.
J’ai donc décidé de l’interviewer pour en apprendre un peu plus sur la nature de son activité professionnelle. Merci à elle d’avoir répondu à ces questions de manière éclairante et très sympa, en s’adaptant au contexte international de cette interview !
Quelle est ta formation “conventionnelle” en ergothérapie ?
Avant de travailler dans un rôle “non clinique “, j’ai travaillé dans le domaine de la santé à domicile pendant un peu moins d’un an, où je voyais les patients à leur domicile, souvent après un séjour à l’hôpital.
Plus récemment, j’ai travaillé dans le domaine des soins aigus pendant près de trois ans. J’y ai surtout vu des patients souffrant de problèmes orthopédiques, cardiaques et respiratoires.
Tu es spécialisée dans la défense des droits. En France, cela n’existe pas vraiment comme profession. En quoi consiste ce rôle ?
Aux Etats-Unis, nous avons de nombreux payeurs et compagnies d’assurance différents, et chacun a une politique différente concernant la manière dont il paie l’ergothérapie et le montant qu’il accepte de payer pour cette thérapie. Nous devons donc constamment défendre l’ergothérapie et expliquer pourquoi elle doit être prise en charge.
Ce plaidoyer permet de protéger et d’élargir l’accès des patients à nos services et de garantir des salaires compétitifs.
Clarice, ergothérapeute aux États-Unis
Nous devons également défendre nos services auprès du gouvernement fédéral. Le Congrès américain et les agences fédérales élaborent des politiques pour nos programmes d’assurance maladie gérés par le gouvernement, tels que Medicare et Medicaid.
La politique de Medicare est souvent adoptée par les assureurs privés ; nous plaidons donc fréquemment en faveur de mises à jour et de modifications de la politique de Medicare pour favoriser le remboursement et l’accès des patients.
Une partie de ma carrière consiste également à encourager les praticiens individuels à défendre leurs intérêts et ceux de leurs patients là où ils travaillent. Cela peut consister à utiliser nos compétences pour plaider en faveur d’une plus grande accessibilité, à élaborer des plans de soins appropriés ou à aider les patients à accéder à nos services et à d’autres dont ils peuvent avoir besoin pour obtenir les meilleurs résultats possibles en matière de santé.
Pourquoi penses-tu qu’il est important d’être très conscient en tant que professionnel de la santé du remboursement des soins ?
Il est important pour les praticiens d’être conscients de la couverture financière car elle influence tout ce que nous faisons. La façon dont nous sommes payés influence ce que nos employeurs nous laissent faire et influence également l’accès des patients à nos services.
Payer pour des services d’ergothérapie sans assurance maladie peut être très coûteux et est inaccessible pour de nombreux patients.
Le remboursement influence le nombre d’emplois disponibles et le montant de notre rémunération. Il influence également les attentes des employeurs en matière de productivité, les types d’interventions que nous utilisons, et bien d’autres choses encore.
En outre, si nous ne facturons pas correctement nos services, nous pouvons accidentellement causer un préjudice financier à nos patients ou violer les lois nationales ou fédérales.
Cela peut également créer des problèmes financiers pour nos employeurs et mettre en danger notre sécurité d’emploi. Comprendre comment nos services sont payés est donc exigé par la loi, mais c’est aussi important pour la longévité de notre profession.
Ne penses-tu pas que si le service est vraiment utile, les gens sont prêts à le payer eux-mêmes ?
Certains sont prêts à payer de leur poche pour nos services, mais pour beaucoup, ce n’est pas une option. Les services d’ergothérapie coûtent de leur poche (c’est-à-dire que vous n’utilisez pas d’assurance maladie) entre 100 et 400 dollars de l’heure, selon l’endroit où vous vivez et le type de prestataire que vous consultez. Donc, si vous avez deux visites par semaine, cela peut représenter 200 à 800 $ par semaine. Ce coût s’additionne très rapidement.
Si vous avez besoin de services plus intensifs, comme un centre de réadaptation, le coût peut varier de 300 à 3 000 dollars par jour, selon l’endroit où vous devez vous rendre. Selon le régime d’assurance maladie, la plupart de ces dépenses peuvent être couvertes.
Cependant, cela dépend vraiment du type de régime d’assurance maladie dont dispose le patient et du fait qu’il réponde ou non aux critères pour que ces services soient pris en charge par son assurance.
Ainsi, dans un monde idéal, tout le monde pourrait se payer les soins dont il a besoin, mais ce n’est pas toujours le cas. Malheureusement, bon nombre des personnes qui ont le plus besoin de ces services n’ont pas les moyens de payer l’ergothérapie et peuvent également ne pas avoir les moyens de souscrire une assurance maladie.
Note de Nelly : ma vision est un peu différente sur ce point. Je dirais plutôt que “dans un monde idéal, tout le monde pourrait se payer ce qu’il ou elle estime nécessaire à son bien-être”. Je ne suis pas certaine qu’on doive trancher à la place de tout le monde que les soins de réadaptation (comme n’importe quel sujet) fasse partie de ces nécessités. Ça rejoint nos actions au sein du mouvement Espoir RIC, pour un fonctionnement plus démocratique de nos institutions.’
Y a-t-il également des kinésithérapeutes dans ta communauté ? Et existe-t-il des défenseurs de cette profession aux États-Unis également ?
La kinésithérapie a beaucoup de défenseurs fantastiques !
La défense des intérêts est tout aussi importante en kinésithérapie qu’en ergothérapie. Les défenseurs de l’ergothérapie et de la kinésithérapie travaillent souvent ensemble pour faire adopter des lois et des politiques de paiement qui profitent à nos professions.
Presque toutes les professions et tous les groupes d’intérêt ont des défenseurs en leur nom. Certains sont des gens ordinaires, d’autres des lobbyistes rémunérés.
Note de Nelly : En France, chez les kinés et les autres pros de santé, ce qu’on peut appeler des lobbyistes rémunérés sont selon moi :
- certains membres du Conseil national de l’Ordre ;
- des députés (et éventuellement des membres du ministère) ;
- certain(e)s syndicalistes et membres des Unions régionales des professionnels de santé (URPS) ;
- certains entrepreneurs ou employés d’entreprise au contact des mutuelles de santé.
Mais je trouve que leur rôle de lobbyiste est moins assumé.
Sur le plan personnel, que retires-tu du type d’activité que tu as développé ?
Note de Nelly : Clarice travaille dorénavant à 100 % comme “advocate” (défenseuse des droits) des ergothérapeutes. Elle gagne de l’argent en tant que consultante, formatrice et créatrice de contenu sur ces sujets.
Oh, excellente question ! J’adore l’ergothérapie et je pense qu’un ergothérapeute pourrait participer à la conversation dans presque toutes les situations. J’aime vraiment enseigner aux autres la défense des intérêts et la politique de paiement pour les aider à se sentir plus confiants dans leur travail et pour aider les autres à accéder à nos services.
L’une de mes compétences particulières consiste à prendre des informations complexes et à les rendre faciles à comprendre, même pour une personne qui ne connaît pas ces informations. Je suis heureuse d’utiliser cette compétence pour aider d’autres praticiens.
Ainsi, au lieu de me contenter d’aider le seul patient que j’ai devant moi, je peux aider d’autres praticiens à aider des milliers de patients.
J’aime entendre d’autres personnes me dire comment elles ont pu utiliser mes informations pour aider leurs patients et améliorer notre système de santé.
Je suis heureux de soutenir les autres lorsqu’ils font connaître la valeur de l’ergothérapie et je suis heureux de faire ma part pour soutenir cette profession.
Quelles difficultés as-tu rencontrées pour sortir du parcours traditionnel de ta carrière d’ergothérapeute ?
Créer une entreprise n’est pas facile !
Au début, j’ai vraiment eu du mal à savoir à quoi ressemblerait mon entreprise ou comment je pourrais gagner de l’argent.
Clarice
Heureusement, j’ai eu des mentors et des amis qui m’ont fait part de leurs commentaires et j’ai pu continuer à améliorer mon entreprise au fil du temps. C’est une courbe d’apprentissage et je fais encore des erreurs tous les jours.
En outre, beaucoup de gens me considèrent encore comme trop jeune pour être un spécialiste ou un expert en la matière, car je n’ai que cinq ans d’expérience professionnelle.
Par conséquent, je travaille d’arrache-pied pour prouver que je mérite la confiance que les gens me donnent et pour m’assurer que les informations que je diffuse sont aussi précises que possible.
Mon objectif est de montrer à tous qu’il n’est pas nécessaire d’avoir plus de 20 ans d’expérience pour apporter de la valeur à la profession et à notre système de santé et pour être un leader.
Nous méritons tous un siège à la table des décisions, quelle que soit notre expérience.
—-
Merci beaucoup pour cette interview ! Si vous souhaitez en savoir plus sur l’influence de Medicare, notre programme états-unien fédéral d’assurance maladie pour les personnes âgées ou sur l’ergothérapie aux États-Unis, vous pouvez écouter mon podcast, le podcast Amplify OT, ou consulter mes articles sur www.amplifyot.com.
Conclusion : exercer professionnellement comme lobbyiste ou advocate en santé ?
Vous envisagez pourquoi pas d’occuper un emploi de salarié comme lobbyiste ? Ou de réaliser des missions rémunérées ponctuelles, comme freelance ? Voire même de développer une activité comme celle de Clarice ?
Offres d’emploi dans le plaidoyer / le lobbying
Voici les noms qui sont donnés dans les offres d’emploi aux personnes qui ont des missions de lobbying ou d’advocacy/plaidoyer, notammant dans le secteur de la santé :
- Responsable Relations Institutionnelles
- Responsable de Projets de Diplomatie Publique
- Chargé(e) de conduite de projets ESG, veille et lobbying
- Chargé(e) de mission relations institutionnelles
- Responsable relations extérieures / relations externes
- Assistant(e) ou Chargé(e) des relations publiques
- Assistant(e) ou Chargé(e) des relations presse
- Coordinateur ou coordinatrice des relations internationales
Ainsi que les principales structures qui ont besoin de ces profils :
- associations ;
- agences de communication ;
- collectivités territoriales ;
- société de conseil ;
- entreprises ;
- services de l’État ;
- institution parlementaire.
Les formations et compétences pour devenir lobbyiste ou advocate
Certaines formations “spécialisées” existent, même si elles ne garantissent pas de trouver un emploi correspondant derrière :
- DU lobbyng européen par l’Institut Supérieur Européen du Lobbying
- Masters Communication Publique, Politique et Lobbying
- Master Intelligence Economique. Influence, Lobbying et Médias Sociaux
- Formations courtes sur 2 jours pour les entreprises, ONG et organisations professionnelles
- Management public et relations institutionnelles
Ces formations sont souvent délivrées par des instituts de sciences politiques ou des écoles de commerce.
Les compétences décrites dans les fiches de poste des lobbyistes sont assez transversales à ce qu’on peut trouver dans d’autres métiers, comme la rédaction/communication en santé. Par exemple :
- mener une campagne d’emailing ;
- rédiger un communiqué de presse ;
- concevoir des produits documentaires et les mettre à disposition des acteurs ;
- vérifier la fiabilité d’une information ;
- normes rédactionnelles.
Devenir lobbyste freelance
Il est aussi possible de travailler comme freelance, consultant, indépendant dans ce secteur. Ce n’est pas une voie toute tracée et il faudra se construire son réseau et trouver des missions !
Regardez par exemple du côté du site Malt qui met en relation des indépendant(e)s avec des personnes qui ont des besoins en prestation de service.
Vous trouverez plusieurs personnes francophones qui se présentent comme bossant dans l’advocacy (même si en général, elles semblent n’avoir fait aucune mission via Malt).
***
Vous êtes à la fin de cet article dédiée à la profession de lobbyiste/advocate, notamment dans le secteur de la santé. Si vous avez des questions ou un retour d’expérience, cela est bienvenue en commentaire !
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📚 SOURCES
Registre de la transparence de l’union européenne, ici
Haute autorité pour la transparence de la vie publique, ici
Pierru, Frédéric. « Un mythe bien fondé : le lobby des professions de santé à l’Assemblée nationale », Les Tribunes de la santé, vol. 14, no. 1, 2007, pp. 73-83.
Rapport de la cour des comptes sur l’Ordre des médecins, 2019. https://www.ccomptes.fr/system/files/2019-12/20191209-rapport-Ordre-des-medecins.pdf
Pratiquer le plaidoyer pour la kinésithérapie. Congrès World physiotherapy. 2020.
Indépendant(e)s dans le domain de l’advocacy sur Malt

Rédigé par Nelly Darbois
J’aime écrire des articles qui répondent à vos questions. En me basant sur mon expérience de kiné (diplômée en 2012) & rédactrice scientifique, et sur des recherches approfondies dans la littérature scientifique internationale.
J’habite en Savoie 🌞❄️, où j’ai crée ce site dorénavant visité par plus de 5 000 personnes chaque jour.